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Joe Biden ne sera bientôt plus candidat à l’élection présidentielle de 2024, prédit Nikki Haley

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Nikki Haley, candidate républicaine à l'élection présidentielle américaine et ancienne ambassadrice des États-Unis à l'ONU, prend la parole lors d'un rassemblement à Aiken, en Caroline du Sud, le 5 février 2024.

Photo: Allison Joyce/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 5 Min.

Le 11 février, Nikki Haley, la dernière rivale de Donald Trump dans la course à l’investiture républicaine pour les élections présidentielles de novembre 2024, a prédit que l’actuel président Joe Biden ne serait plus candidat démocrate dans 30 jours – et ce, à la suite de la publication du rapport accablant du procureur spécial Robert Hur.
« Vous allez avoir une femme présidente des États-Unis », a-t-elle déclaré lors d’un rassemblement à Orangeburg, en Caroline du Sud. « Ce sera moi ou Kamala [Harris, l’actuelle vice-présidente]. »
Mme Haley se referait au rapport du procureur spécial chargé d’enquêter sur la mauvaise gestion de documents confidentiels par Joe Biden. Le rapport a conclu que, bien qu’il ait « sciemment gardé et divulgué des documents classifiés après sa vice-présidence alors qu’il était un simple citoyen », le président Biden ne serait pas inculpé en raison de sa « mauvaise mémoire ».
Plus précisément, le rapport estime que Biden ne devrait pas être inculpé parce qu’il apparaîtrait comme « un homme âgé à la mémoire défaillante » et qu’il serait trop facile pour un jury d’éprouver de la sympathie pour lui et de ne pas le condamner.
Ce rapport, tout en permettant à Joe Biden d’échapper aux conséquences pénales de sa gestion des documents, a mis le feu aux poudres.
Certains élus américains ont demandé qu’il soit démis de ses fonctions de président en vertu du 25e amendement de la Constitution des États-Unis qui traite du remplacement du président par le vice-président. Comme l’a indiqué à Epoch Times Russell Fry, membre de la Chambre des représentants, plusieurs membres du Congrès envisageaient de prendre cette mesure.
Les conclusions du rapport ont également soulevé de nouvelles questions quant à la capacité de Joe Biden d’effectuer les fonctions de président pendant encore quatre ans.
Lorsqu’il a prêté serment en janvier 2021, Biden était déjà le président le plus âgé de l’histoire des États-Unis – plus âgé à son entrée à la Maison-Blanche que ne l’était lors de son dernier jour à la présidence Ronald Reagan qui détenait auparavant le record du président le plus âgé. Biden avait 78 ans lorsqu’il est entré à la Maison-Blanche ; Reagan avait 77 ans lorsqu’il l’a quittée après deux mandats présidentiels.
Pour Mme Haley, les conséquences du rapport du procureur spécial Robert Hur ne se sont pas encore concrétisées.
« Il y a quelques jours, on a entendu le procureur spécial dire que Joe Biden était diminué, qu’il perdait la mémoire », a-t-elle déclaré. « Je lui souhaite bonne chance, vraiment. Mais c’est une affaire sérieuse et nous devons être très prudents, car la Russie, la Chine et l’Iran observent la situation de près.
« Je ne pense pas que Joe Biden sera le candidat [démocrate], je parie qu’il ne le sera plus dans 30 jours », a-t-elle poursuivi sous les acclamations du public.
Si le président Biden était démis de ses fonctions en vertu du 25e amendement, la vice-présidente Kamala Harris deviendrait instantanément présidente. Nikki Haley a laissé entendre que la vice-présidente deviendrait alors candidate démocrate à la présidentielle 2024 et battrait l’ancien président Donald Trump s’il est nommé candidat républicain.
Mme Haley a également profité de l’occasion pour dire que Donald Trump, qui aura 78 ans en juin prochain, est lui aussi confronté à un déclin mental exacerbé par la vieillesse.
Elle a notamment fait référence au cas lorsqu’au cours de son récent meeting Trump a plusieurs fois prononcé le nom de Mme Haley en la confondant avec Nancy Pelosi, l’ancienne présidente démocrate de la Chambre des représentants.
Nikki Haley a tenté de faire valoir que l’acuité mentale de Donald Trump, comme celle de Joe Biden, avait diminué.
En revanche, Donald Trump lui-même a demandé qu’un test cognitif soit imposé aux présidents, assurant le public qu’il le passerait haut la main et n’exprimant aucune inquiétude quant à son acuité mentale pour occuper le poste de président et commandant en chef des forces armées des États-Unis.