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La Chine renforce encore son contrôle de la communication en éliminant Skype

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L'application Skype a été rendue indisponible en Chine. Pékin entend accroitre encore son contrôle de la communication des Chinois avec l'extérieur.

Photo: Mario Tama/Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Après avoir rendu inaccessibles les sites internet occidentaux depuis la Chine, comme Facebook, Twitter, Instagram, YouTube ou encore Dailymotion, c’est l’application de téléphonie par internet Skype qui est visée et n’est plus téléchargeable sur smartphone en Chine. Le géant américain Apple a indiqué mercredi avoir été contraint par Pékin de retirer des produits de sa boutique de téléchargement.
Skype n’est plus téléchargeable depuis l’App Store chinois et les boutiques Android locales, a constaté l’AFP. Les utilisateurs qui disposent déjà de l’application sur leur téléphone peuvent cependant continuer à s’en servir normalement pour l’instant.
« Nous avons été informés par le ministère de la Sécurité publique qu’un certain nombre d’applications de voix sur IP ne sont pas conformes aux lois locales, par conséquent ces applications ont été retirées de l’App Store en Chine », a indiqué Apple dans un communiqué transmis par courrier électronique.
Le géant californien n’a pas précisé quelles lois les applications avaient violées.
Mais Pékin, qui impose depuis longtemps un strict contrôle de l’internet, met en oeuvre depuis juin une loi controversée sur la cybersécurité. Celle-ci oblige notamment les entreprises actives en Chine à stocker les données de leurs utilisateurs sur le sol chinois.
L’application de messagerie WhatsApp a par ailleurs été la cible d’un blocage intermittent le mois dernier autour du congrès du Parti communiste au pouvoir.
Le retrait de Skype des boutiques d’applications intervient avant l’organisation début décembre par la Chine de sa quatrième Conférence mondiale de l’internet.
L’événement annuel est organisé dans l’est du pays en présence de plusieurs géants technologiques mondiaux, mais est décrié par des organisations de défense des droits de l’homme pour sa promotion d’un contrôle accru du web.
R.B avec AFP