Le chant de Pitikok gêne un néorural qui porte l’affaire en justice pour « trouble anormal du voisinage »

Photo d'illustration d'un coq. (Xavier Leoty/AFP/Getty Images)
Les nuisances sonores et olfactives de la campagne font toujours l’objet de litiges entre riverains. En témoigne l’affaire de Pitikok, le coq d’une habitante d’Oursbelille (Hautes-Pyrénées). Il fait l’objet d’une procédure en justice et ses cordes vocales y sont pour quelque chose.
Oursbelille est une bourgade d’environ 1 200 âmes. Parmi elles, Alexandra, qui depuis 2019 a fait l’acquisition d’une quinzaine de poules et de Pitikok, un magnifique coq, rapporte Le Parisien. Le problème, c’est que ce dernier chante et cela dérange l’un des voisins d’Alexandra, qui a donc engagé une action en justice pour « trouble anormal du voisinage ».
Le voisin ne vient que « deux mois par an en vacances dans le village »
Bien que ce retraité de la police, âgé de 76 ans et originaire de Clermont-Ferrand, ne passe que deux mois de l’année dans cette commune des Hautes-Pyrénées, il ne supporte pas le bruit du gallinacé.
Stéphane Jaffrain, l’avocat d’Alexandra, a expliqué au Parisien qu’en 2019, ce voisin est venu voir sa cliente « avec deux témoins, qui ne sont même pas de la commune, pour lui demander de se débarrasser de son coq ». Très procédurier, le voisin a mis en demeure Alexandra, cette dernière ne voulant pas céder à sa demande de se séparer de Pitikok. Dans la lettre recommandée envoyée à Alexandra, le voisin la sommait de « faire le nécessaire pour mettre un terme aux nuisances de Pitikok », a poursuivi l’avocat. « Il n’y a pas d’anormalité dans le chant de ce coq, c’est simplement un bruit de la campagne qui embête ce néorural », a-t-il déploré.
« Une véritable souffrance pour ce sexagénaire »
Selon l’avocate du retraité, le chant de Pitikok représente « une véritable souffrance pour ce sexagénaire qui souffre d’un cancer, de problèmes cardiaques et d’acouphènes ». Les deux parties n’ayant pas réussi à s’entendre lors de la conciliation, le voisin revendique à la propriétaire de Pitikok « 6 000 € de dommages et intérêts au titre du préjudice moral, et 100 € par jour de retard à compter de la date de signification des poursuites en cas de condamnation », précise le quotidien.
Le 7 juin prochain une audience civile se tiendra au tribunal judiciaire de Tarbes et le devenir du coq incriminé sera statué.
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