Le président Trump prolonge l’urgence frontalière jusqu’en février 2022

Par Jack Phillips
19 janvier 2021 19:11 Mis à jour: 19 janvier 2021 19:11

Le président Donald Trump a prolongé la situation d’urgence à la frontière nationale jusqu’en février 2022, car des caravanes de migrants d’Amérique centrale semblent se diriger vers la zone frontalière entre les États-Unis et le Mexique.

Dans un communiqué fait le 16 janvier, M. Trump a déclaré : « La crise humanitaire et de sécurité qui sévit actuellement à la frontière sud des États-Unis continue de menacer notre sécurité nationale, notamment en exacerbant l’effet de la pandémie causée par le COVID-19 … mais des mesures supplémentaires sont nécessaires pour faire face à la crise humanitaire et pour contrôler la migration illégale et le flux de stupéfiants et de criminels à travers la frontière sud des États-Unis. »

Cette prolongation continue l’urgence que M. Trump avait déclarée en février 2019 pour surmonter l’opposition à la construction du mur frontalier et aux réformes sur l’immigration.

Prenant note de cette déclaration, M. Trump a dit que l’urgence « doit se poursuivre au-delà du 15 février 2021 », ajoutant : « Je continue pendant un an l’urgence nationale déclarée dans la proclamation 9844 concernant la frontière sud des États-Unis. »

En 2015 et 2016, M. Trump avait fait campagne pour la construction d’un mur le long de la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Jusqu’à présent, son administration a construit un mur de plus de 725 km.

Des migrants honduriens, faisant partie d’une caravane en direction des États-Unis, marchent sur une route à Camotan, au Guatemala, le 16 janvier 2021. (Johan Ordonez/AFP via Getty Images)

Le 18 janvier, pas moins de 9000 migrants honduriens se sont dirigés vers la frontière américaine et ont demandé au président élu Joe Biden d’honorer ses « engagements » envers les demandeurs d’asile et les migrants. En janvier, M. Biden a déclaré qu’il « éliminerait la décision du président Trump de limiter l’asile et qu’il mettrait fin » au programme exigeant que les demandeurs d’asile restent au Mexique en attendant que leurs demandes soient examinées.

Des images vidéo et des photos montrent une caravane du Honduras franchissant la frontière du Guatemala en route vers les États-Unis.

« Joe Biden a promis l’amnistie tout au long de sa campagne. Un afflux de migrants se dirigeant vers notre frontière est tout à fait prévisible et c’est une catastrophe pour la santé publique », a dit le sénateur Tom Cotton (R-Ark.), prenant note des craintes que les migrants puissent propager le COVID-19.

Les avertissements du sénateur ont été repris par Mark Morgan, le chef des douanes et de la protection des frontières, qui a écrit sur Twitter le 16 janvier : « Tandis qu’une caravane de migrants, menée par des coordinateurs irresponsables, tente d’atteindre le Mexique et les États-Unis, nos pays ont enregistré 25 millions de cas de COVID-19 et 500 000 décès – et les infections sont en hausse ! Le COVID est un tueur silencieux et le nombre de migrants tombant malades ne fera qu’augmenter. »

Entretemps, le 18 janvier, un responsable anonyme de la transition de M. Biden a dit aux médias que les migrants devaient rester sur place. Ces migrants, selon la source anonyme, « doivent comprendre qu’ils ne pourront pas entrer aux États-Unis immédiatement » et a ajouté que ce n’est pas le moment « d’entreprendre le périple ».

L’équipe de transition de M. Biden n’a pas répondu immédiatement à une demande de commentaires d’Epoch Times.

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