Les pensées positives pendant la méditation peuvent changer votre environnement

Par Tara MacIsaac
20 janvier 2020 20:27 Mis à jour: 31 mai 2023 08:33

Les gens qui parlaient de l’influence des pensées sur la santé étaient autrefois ridiculisés. Cependant, la découverte de l’effet placebo a contribué à changer cela. Il est maintenant communément admis qu’un tel lien et un tel impact existent.

Lorsque Guglielmo Marconi a développé la communication radio à longue distance au début du XXe siècle, il a dû faire un grand effort pour prouver que cela fonctionnait. Quand il a dit qu’il pouvait transmettre sa voix à des kilomètres de distance, par les airs, les gens ont cru qu’il mentait. Quand il l’a prouvé, ils l’ont même accusé de tromperie, de cacher les fils.

Ce sont deux exemples de progrès scientifiques, initialement considérés comme délirants, que Jason Yotopoulos a mentionnés en préparant le terrain pour une étude que l’Institut Merraki aide à parrainer.

L’étude combine le pouvoir de l’esprit pour influencer la santé et la communication à distance : des personnes expérimentées en méditation émettent des intentions positives aux gens à distance et les impacts sur les gens sont observés, mesurés et étudiés.

William Tiller, professeur émérite de Stanford, a passé des décennies à faire des recherches sur l’intention. Il travaille avec la psychothérapeute Gabriele Hilberg et le Dr Paul Mills, professeur de médecine comportementale de l’école de médecine de l’université de Californie à San Diego, pour mener l’étude actuelle.

L’étude est également soutenue par Body Mind Me, une nouvelle société de bien-être numérique cofondée par le célèbre auteur, médecin et défenseur de la médecine alternative, Deepak Chopra. Jason Yotopoulos est un ancien capitaliste qui a fondé l’Institut Merraki lorsqu’il a réalisé l’importance des études sur la conscience et a décidé d’aider les chercheurs dans ce domaine.

Une femme faisant la méditation Falun Dafa. Selon une recherche réalisée avec des scanners cérébraux, il s’est avéré qu’un groupe de personnes pratiquant la méditation depuis longtemps avait pu transformer de manière surprenante l’anatomie de leur cerveau (Minghui.org).

Pendant 18 mois, les personnes qui méditent se concentreront sur des intentions positives pour les participants à l’étude dans le monde entier. L’autre moitié contrôlée des participants ne fera l’objet d’aucune intention au cours des six premiers mois. Cela permettra de s’assurer que ce ne sera pas l’effet placebo qui fonctionnera. D’après les expériences antérieures sur l’intention, on s’attend à ce que les effets comprennent des changements positifs du bien-être général des participants.

Deepak Chopra a écrit dans une invitation pour rassembler les participants : « Aucun effort n’est requis de votre part. Bien que le mécanisme de cet effet énergétique subtil ne soit pas encore entièrement compris, il semble être principalement un processus énergétique de résonance non locale, qui peut catalyser des changements à de multiples niveaux de votre être. »

Les énergies subtiles sont définies par le professeur Tiller comme « toutes ces énergies au-delà de celles qui sont actives dans les quatre forces fondamentales de la physique orthodoxe d’aujourd’hui ». Le psychothérapeute Gabriele Hilberg a expliqué que les traditions orientales ont beaucoup parlé du qi ou du prana ; et cela aussi peut être considéré comme une « énergie subtile ».

Mais la physique de Tillerian a apporté ces concepts aux temps modernes et les a mis en langage moderne.

La physique de Tiller

Les expériences du professeur Tiller ont montré que l’intention humaine peut faire en sorte que les larves de mouches des fruits se développent 30 % plus vite. Il peut modifier le niveau de pH de l’eau d’un point.

Jason Yotopoulos a souligné l’importance de l’expérience : « Si nous changeons le pH du sang dans notre corps par un point, nous mourons. »

Le professeur Tiller a théorisé qu’un reste, ou un nouveau type de particule qu’il appelle un deltron, peut exister dans l’espace entre les molécules et les atomes. Nous ne pouvons pas voir les deltrons avec nos appareils de mesure conventionnels, car ils sont activés par l’intention humaine et ont ensuite un impact sur les choses que nous pouvons mesurer (comme les niveaux de pH).

Comme une prière

Plusieurs études réalisées au cours des dernières décennies ont également montré que prier pour la santé d’une personne peut aider à améliorer sa santé. Par exemple, Leanne Roberts du Hertford College, Université d’Oxford, a réalisé une méta-analyse publiée en 2007, intitulée Intercessory Prayer for the alleviation of Ill health (Traduction libre : Prière pour le soulagement des maladies).

« Prier pour la santé de quelqu’un peut aider à améliorer la santé de cette personne. » Image illustrative (congerdesign/Pixabay)

Leanne Roberts a trouvé des résultats significatifs : les chances que l’amélioration soit due à la prière et non au hasard étaient supérieures à 100 000 contre un. Elle a conclu : « Les preuves présentées jusqu’à présent sont suffisamment intéressantes pour appuyer des études supplémentaires. »

Plusieurs études réalisées au cours des dernières décennies ont également montré que prier pour la santé d’une personne peut aider à améliorer sa santé

Gabriele Hilberg décrit l’intention envoyée dans l’étude actuelle comme « une prière sans dénomination ou technologie amplifiée ». La technologie entre en jeu avec l’utilisation d’un dispositif dit « hôte d’intention ». C’est une machine qui, selon le professeur Tiller, peut être dotée d’une intention humaine et peut ensuite transmettre cette intention à tout moment.

Dispositif hôte intentionnel, expériences précédentes

Il s’agit d’un appareil électromécanique à base cristalline. Dans un document publié sur le site Web de William Tiller, il explique : « Il est important de garder à l’esprit que le circuit électrique spécifique […] n’est pas correctement connecté pour fonctionner efficacement dans notre réalité physique normale, l’espace-temps. Cependant, cela fonctionne très bien à des fins énergétiques subtiles dans les domaines de la nature au-delà de l’espace-temps. »

William Tiller avait utilisé des dispositifs similaires à des fins plus conventionnelles dans son étude sur les lasers. Il a décidé de prendre des risques et d’essayer de les utiliser pour mémoriser l’intention dans ses expériences de changement des niveaux de pH.

Il a constaté que l’appareil, lorsqu’il était imprégné d’intention, avait le même effet qu’une personne qui dirige l’intention. Les autres appareils qu’il a essayés n’ont pas donné les mêmes résultats. Il ne sait toujours pas exactement comment cela fonctionne, mais il dit que ses résultats ont montré que cela a un effet.

D’autres ont utilisé l’appareil pour mener des expériences sur l’intention. Parmi eux se trouve le Dr Dean Radin, chef scientifique de l’Institut des sciences poétiques.

Le Dr Radin a mené une expérience en double aveugle, aléatoire et contrôlée par placebo pour déterminer « si le chocolat exposé aux ‘bonnes intentions’ améliorerait davantage l’humeur que le chocolat non exposé ».

Leurs conclusions ont été publiées en 2007 dans une étude intitulée « Effects of intentionally enhanced Chocolate on mood » (Traduction libre : Effets du chocolat sur l’humeur alors que celui-ci est imprégné d’intention qui en accentue les effets) dans la revue Elsevier. Il a constaté que le chocolat censé avoir été imprégné intentionnellement par le dispositif entraînait une amélioration significative de l’humeur des participants, par rapport au chocolat qui n’était pas imprégné d’intention.

Cynthia Reed et Norm Shealy, M.D., Ph.D., ont testé le dispositif sur des personnes souffrant d’anxiété et de dépression, et ont publié leurs résultats dans la revue Subtle Energies and Energy Medicine. Une réduction significative a été constatée dans les deux cas.

Le professeur Tiller a également testé son appareil sur des enfants autistes. Les conclusions sont détaillées dans des rapports sur son site Web ; ils ont constaté que la probabilité que l’amélioration des enfants soit due au hasard, et non à l’intention, est d’une sur dix mille.

Gabriele Hilberg, a contribué à la réalisation d’une étude en 2014 avec un appareil qui lui a fourni une bonne base pour son travail sur l’étude actuelle. L’étude de 2014 était une étude pilote sans groupe témoin officiel et n’a pas suivi tous les protocoles de base. Cependant, les données préliminaires indiquent des résultats statistiquement significatifs. Et pour elle, les nombreux témoignages étaient importants.

« Je suis médecin, je suis là pour aider les gens », a-t-elle dit. Quel que soit le mécanisme qui se cache derrière cela, que les tests soient hermétiques ou non, si la participation à des expériences sur l’intention aide les gens et permet des changements positifs dans leur vie, c’est ce qui est le plus important pour elle.

Son étude visait à aider les participants à accroître leur auto-compassion, qui, selon Mme Hilberg, est à l’origine de nombreux problèmes auxquels les gens sont confrontés.

Un des témoignages dit : « Je n’ai pas reçu de courriel disant que l’étude avait déjà commencé, mais la semaine dernière, je me suis réveillée avec des pensées intenses : ‘Personne ne peut me critiquer, personne ne peut me faire sentir mal.’ C’était une révélation, et je n’en ai pas souvent. J’ai aussi eu l’idée que je suis bien sans relation amoureuse, je ne me sens pas si nécessiteuse et désespérée. »

Un autre a dit : « J’ai fini mes affaires. Ma procrastination a énormément diminué. Je passe mes journées à être plus organisé… Ce n’est plus du tout comme avant. »

L’étude actuelle compte environ 200 participants, et les chercheurs cherchent à en recruter 100 autres ou plus au cours des prochains mois. Ils utilisent une approche novatrice de coopération collective, les participants contribuant au financement de l’étude. Ils paient 30 € par mois pour les bénéfices potentiels de l’intention positive et pour aider la science à faire progresser l’intention.

L’étude a été autorisée par une Commission d’examen institutionnel, un type de comité qui approuve, surveille et examine la recherche biomédicale et comportementale aux États-Unis.

Toute personne intéressée à participer peut trouver plus d’informations sur www.consciousnessfieldproject.org

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