« Les relations entre la Chine et le Panama ouvrent une nouvelle page »

Le président du Panama, Juan Carlos Varela (G) et le président chinois Xi Jinping (D) assistent à une cérémonie de signature le 17 novembre 2017 à Beijing, en Chine. Le président du Panama est en visite pour des entretiens bilatéraux, cinq mois après l'établissement des relations diplomatiques entre les deux pays.
Photo: Jason Lee-WPA Pool / Getty Images
Le Panama a signé vendredi avec la Chine une vingtaine d’accords de coopération, quelques mois après avoir rompu ses relations diplomatiques avec Taïwan, dont le nombre d’alliés se réduit face à l’influence de Pékin.
Au total, 19 documents ont été paraphés à Pékin durant la visite d’État du président panaméen Juan Carlos Varela, qui a rencontré son homologue chinois Xi Jinping.
Les deux pays sont notamment convenus de lancer une étude de faisabilité sur un accord de libre échange. D’autres documents ont été signés en matière d’agriculture, d’aviation civile, de transport maritime et de tourisme, afin notamment de faciliter les visites de groupes de touristes chinois au Panama.
La Chine est le second plus important utilisateur du canal de Panama après les États-Unis.
« Les relations entre la Chine et le Panama ouvrent une nouvelle page », s’est félicité Xi Jinping lors de sa rencontre avec Juan Carlos Varela, selon l’agence de presse officielle Chine nouvelle.
M. Varela été reçu sous les ors du monumental Palais du Peuple à Pékin. Il avait inauguré jeudi la nouvelle ambassade de son pays dans la capitale chinoise.
Panama a rompu en juin ses relations diplomatiques avec Taïwan (officiellement la « République de Chine »), qui n’est plus reconnu que par 20 pays dans le monde.
La Chine continentale et Taïwan sont dirigés par des régimes rivaux depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949. L’île vit de façon autonome mais n’a jamais déclaré son indépendance. Et Pékin la considère toujours comme partie intégrante du territoire chinois.
Les deux gouvernements, l’un à Pékin et l’autre à Taipei, se livrent depuis des décennies une guerre diplomatique pour être reconnus par le maximum d’États.
R.B avec AFP
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