Une ancienne ambassadrice américaine aux Nations unies a demandé lundi au président Joe Biden de ne pas rejoindre le Conseil des droits de l’homme des Nations unies, accusant cette organisation de se moquer des droits de l’homme.
Nikki Haley, qui occupait ce poste sous le gouvernement de l’administration Trump, a dit que le Conseil « est une fosse de préjugés politiques qui se moque des droits de l’homme ».
« Si M. Biden rejoint le Conseil, qui compte parmi ses membres des régimes dictatoriaux et certains des pires violateurs des droits de l’homme au monde, cela ira à l’encontre de notre combat pour les droits de l’homme », a-t-elle écrit dans un tweet.
Les États-Unis se sont retirés du Conseil en 2018, constatant que des récidivistes en matière des droits de l’homme comme la Chine et Cuba y siègent.
« Pendant trop longtemps, le Conseil des droits de l’homme a été un protecteur des auteurs de violations des droits de l’homme et une fosse de préjugés politiques », avait alors dit Mme Haley.
L’ancien président Donald Trump avait, l’année précédente, félicité le chef des Nations unies pour avoir entrepris de réformer cette organisation internationale : « Dans certains cas, les pays qui cherchent à corrompre les nobles objectifs de cette institution ont détourné les systèmes mêmes qui sont censés les faire progresser. Par exemple, c’est une source d’embarras considérable pour les Nations unies que certains gouvernements ayant des antécédents flagrants en matière de droits de l’homme siègent au Conseil des droits de l’homme des Nations unies. »
M. Biden a déjà pris des dispositions pour rejoindre les Accords de Paris et l’Organisation mondiale de la santé des Nations unies. Pendant la campagne 2020, il a dit qu’il rejoindrait le Conseil des droits de l’homme s’il remportait les élections.
« Nous rejoindrons le Conseil des droits de l’homme de l’ONU et travaillerons pour que cette organisation soit vraiment à la hauteur de ses valeurs », a-t-il dit dans un message de blog en 2019.
La Maison-Blanche n’a pas répondu à une demande de commentaires.
Les États-Unis ne pourront pas rejoindre le Conseil avant la fin de l’année, lorsque la prochaine élection aura lieu.
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