Le procès pour fraude électorale dans le Michigan porte sur l’antidatage des bulletins de vote

Par Zachary Stieber
12 novembre 2020 02:24 Mis à jour: 12 novembre 2020 02:24

Un nouveau recours en justice pour fraude électorale allègue que les employés des bureaux de vote du Michigan ont reçu l’ordre d’antidater les bulletins de vote et de ne pas vérifier les signatures.

Ce recours en justice de 78 pages a été intenté par le Great Lakes Justice Center au nom de Cheryl Costantino et Edward McCall. En attendant que l’affaire soit jugée, les plaignants demandent une ordonnance de restriction temporaire sur le comptage des bulletins de vote à Détroit et dans le comté de Wayne.

« La principale préoccupation est, évidemment, la fraude évidente qui s’est produite dans le processus de comptage des votes dans le comté de Wayne, et la façon dont les votes ont été fabriqués par les scrutateurs qui étaient là », a déclaré David Kallman, avocat principal du centre, à Epoch Times.

Les plaignants demandent au tribunal d’interdire la certification de l’élection, d’annuler l’élection et d’ordonner un nouveau vote dans le comté de Wayne, où se trouve Détroit.

« Le tribunal a beaucoup d’options, mais s’il pense que la fraude est suffisamment grave, le tribunal pourrait annuler l’élection et ordonner une nouvelle élection », a-t-il dit.

Jessy Jacob, une employée de la ville de Détroit, a signé une déclaration sous serment indiquant qu’elle avait reçu l’instruction d’antidater les bulletins de vote par correspondance et de ne pas chercher les irregularités qui disqualifieraient les bulletins. Elle a également affirmé qu’on lui avait dit de ne pas demander de pièces d’identité lorsque les électeurs arrivaient pour voter en personne.

« J’ai observé directement, sur une base quotidienne, les scrutateurs des bureaux de votes et les employés de la Ville de Détroit instruisant et essayant d’inciter les électeurs à voter pour Joe Biden et le Parti démocrate », dit-elle dans la déclaration sous serment, ajoutant qu’elle les a vus « pousser les électeurs à voter directement pour le Parti démocrate ».

Plusieurs participants au scrutin ont également signé des déclarations sous serment attestant de prétendues fraudes électorales.

Zachary Larsen, avocat et ancien assistant du procureur général de l’État du Michigan, a déclaré qu’il avait vu le scrutateur violer les directives sur la façon de compter les bulletins de vote en manipulant un manchon de confidentialité destiné à garder les informations des individus privées et fouiller dans les enveloppes.

Un deuxième scrutateur retirait également, à certains moments, le manchon de confidentialité pour observer le scrutin.

M. Larsen a déclaré qu’il s’était entretenu avec un autre surveillant de bureau de vote, qui a déclaré avoir observé des irrégularités similaires. Ce surveillant a soulevé la question avec un superviseur, qui lui a demandé : « Pourquoi est-ce important ? » et « Quelle différence cela fait-il ? » 

M. Larsen a identifié un autre problème. Il a déclaré avoir vu des votes être mis de côté comme étant des « bulletins problématiques », parce qu’ils ne comportaient pas de manchon de confidentialité, alors que d’autres bulletins qui n’en comportaient pas non plus étaient transmis et traités normalement.

Un superviseur a expliqué que les bulletins étaient mis dans la case « bulletins problématiques » pour des raisons d’efficacité, a déclaré M. Larsen.

L’ancien procureur a également déclaré qu’il avait fait l’objet de pressions illégales pour qu’il n’observe le dépouillement des bulletins de vote qu’à distance.

M. Larsen et un collègue sont partis déjeuner et n’auraient pas été autorisés à revenir lorsqu’ils ont essayé de rentrer dans la salle. Les fonctionnaires ont déclaré que la salle était pleine.

Un autre surveillant de bureau de vote, Andrew Sitto, a déclaré qu’il était au TCF Center de Détroit de 21 heures le soir de l’élection jusqu’aux premières heures du lendemain matin. Il a déclaré qu’il pensait que tout le monde allait rentrer chez eux à 4 h 30 le 4 novembre, mais un des hommes chargés du dépouillement a annoncé qu’un chargement de bulletins de vote par correspondance allait arriver et devait être compté.

M. Sitto a déclaré qu’il avait entendu d’autres surveillants dire que des véhicules avec des plaques d’immatriculation dans un autre État s’étaient arrêtés à l’extérieur du centre quelques minutes avant et avaient déchargé des boîtes de bulletins. Peu après, des dizaines de milliers de bulletins ont été apportés et placés sur huit tables. Contrairement aux autres bulletins qui étaient arrivés, les boîtes ont été introduites par l’arrière de la salle.

Pour chaque bulletin de vote que M. Sitto a vu être compté, le dépouillement était en faveur du candidat démocrate à la présidence. Il a également entendu des scrutateurs dire que les bulletins qu’ils comptaient étaient pour Biden.

Biden a été déclaré vainqueur du Michigan, avec une marge d’environ 145 000 voix, selon des résultats non officiels qui n’ont pas été certifiés.

Le président américain Donald Trump (à gauche) s’exprime alors qu’il visite son quartier général de campagne à Arlington, en Virginie, le 3 novembre 2020. (Saul Loeb/AFP via Getty Images) ; le candidat démocrate à la présidence américaine Joe Biden (à droite) rassemble ses partisans dans le quartier de West Oak Lane à Philadelphie, le 3 novembre 2020. (Drew Angerer/Getty Images)

Un troisième surveillant de bureau de vote, Robert Cushman, a déclaré avoir assisté au dépouillement de milliers de bulletins de vote provenant de personnes inconnues et non vérifiées. Lorsqu’il a fait part de ses inquiétudes, les superviseurs des élections lui ont dit que le bureau du greffier du comté de Wayne les avait « vérifiés ».

M. Cushman a déclaré qu’il avait contesté l’ensemble du processus parce que les noms ne figuraient pas dans le fichier des électeurs qualifiés ou dans des documents supplémentaires. En outre, toutes les dates de naissance étaient marquées comme étant le 01-01-1900, a-t-il allégué.

Les scrutateurs ont continué à compter les bulletins de vote.

La greffière du comté de Wayne, Cathy Garrett, n’est pas revenue immédiatement vers Epoch Times pour répondre à une demande de commentaires. Janice Winfrey, la greffière de la ville de Détroit, n’a pas répondu immédiatement à un message que lui avait laissé Epoch Times.

David Fink, l’avocat principal de la Ville de Détroit, a déclaré à Epoch Times que le recours en justice soulève « des allégations sans fondement, visant à saper la confiance dans une élection bien gérée ».

« Comme les deux procès précédents, cette affaire n’est pas basée sur des preuves réelles de fraude électorale ou de malversations. Elle est basée sur diverses théories conspirationistes, qui ont déjà été démenties », a-t-il déclaré. « Nous sommes convaincus que cette affaire, comme les autres déposées la semaine dernière, sera rejetée. Il y avait plus de 200 surveillants républicains dans la salle du Centre TCF, mais seulement cinq d’entre eux se sont présentés pour soutenir ces revendications, ce qui montre à quel point le processus a été bien mené. »

« Dans leur empressement à déposer ce recours, il ne semble même pas que les supposés témoins aient lu leurs déclarations sous serment ; un témoin n’a même pas été capable de formuler correctement son propre nom. Tout ce qui a été fait ici l’a été pour une bonne raison, avec un seul but en tête : s’assurer que chaque vote est bien compté. »

Deux autres surveillants ont signé des déclarations sous serment qui ont soulevé des inquiétudes quant à la fraude électorale.

Un autre observateur, qui a demandé à rester anonyme, a déclaré à la télévision NTD qu’il avait vu des bulletins de vote être comptés lentement. Il a déclaré qu’un camion est arrivé au centre TCF avec d’autres bulletins de vote vers 4 heures du matin le 5 novembre, transportant environ 38 000 bulletins.

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