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Sahel : quatre officiers français parmi les soldats de « Barkhane » testés positifs au virus du PCC

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Des soldats français du 93e régiment d'artillerie de montagne et des soldats des forces armées maliennes dans l'opération "Barkhane" au Sahel.

Photo: : PHILIPPE DESMAZES/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

« L’un des patients est pris en charge et soigné sur place, trois autres ont déjà été rapatriés » vers la France.
Quatre officiers français déployés au Sahel dans le cadre de l’opération antijihadiste « Barkhane » ont été testés positifs au virus du PCC, a indiqué jeudi  2 avril l’état-major, ce qui constitue les premiers cas rendus publics parmi les forces françaises projetées en opérations extérieures. « L’opération Barkhane a connu ses quatre premiers cas confirmés d’infection par le coronavirus », selon l’état-major.
Parmi ces quatre officiers, « un des patients est pris en charge et soigné sur place, et trois autres ont déjà été rapatriés » vers la France, « de même qu’un autre officier symptomatique sans pour autant avoir été testé », précise le porte-parole de l’état-major, le colonel Frédéric Barbry.
Epoch Times qualifie le nouveau coronavirus, à l’origine de la maladie COVID-19, de « virus du PCC » parce que la dissimulation et la gestion déplorable du Parti communiste chinois ont permis au virus de se propager dans toute la Chine avant d’être transmis dans le monde entier.

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« Pas d’impact sur les opérations »
Ces quatre officiers testés positifs au virus du PCC,  « arrivés en bande sahélo-saharienne il y a plusieurs semaines », sont « à ce stade asymptomatiques ». Le diagnostic a été confirmé par des tests effectués sur place par le service de santé des armées, par un laboratoire biologique civil local ou à leur arrivée en France.
« Tous les cas « contact » ont été identifiés et placés en quatorzaine en zone dédiée », souligne le colonel Barbry, en précisant que « ces cas de contamination, de même que les dispositions prises pour préserver le personnel de la force n’ont pas d’impact sur les opérations, qui se poursuivent à un rythme soutenu ».
Le ministère français des Armées déplore par ailleurs dans ses rangs un premier décès dû au coronavirus, a-t-il annoncé jeudi : il s’agir d’un employé civil du service d’infrastructure de la défense (SID), décédé le 30 mars à l’âge de 62 ans.
L’opération andijihadiste Barkhane, forte de 5 100 militaires, lutte contre les mouvements jihadistes en collaboration avec les pays du Sahel, Mali, Burkina Faso, Niger, Mauritanie et Tchad. C’est la principale opération extérieure des armées françaises.
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