Logo Epoch Times

Saint-Malo : un célèbre voilier s’échoue sur un rocher, une trentaine de passagers évacués

top-article-image

Le vieux gréement Le Renard.

Photo: Domaine public

author-image
Partager un article

Durée de lecture: 2 Min.

Le vieux gréement Le Renard, copie du voilier du corsaire Surcouf, s’est retrouvé bloqué sur la Roche aux Anglais au large de Saint‑Malo ce samedi 30 avril 2022. Il n’y a eu aucun blessé parmi les passagers.
L’alerte a été donnée samedi vers 12 h 00 au centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross)  qui a coordonné les opérations. « Le bateau, à cause d’une mauvaise gestion de la hauteur d’eau, a touché le fond » a expliqué l’astreinte de la préfecture maritime de la Manche à l’AFP.
L’emblématique voilier de la Cité des Corsaires a talonné au niveau de la Roche aux Anglais. Selon OuestFrance, il s’agit d’un « caillou » piégeux bien connu des navigateurs malouins.

En cliquant sur le bouton Suivant, vous acceptez que le contenu de twitter soit chargé.

Mobilisée dans l’opération, la société nationale de sauvetage en mer (SNSM) a pris en charge l’évacuation des passagers à bord de la vedette Le Pourquoi pas et d’un semi‑rigide.
« La SNSM de Saint‑Malo a évacué 26 personnes alors qu’il y en avait 28 à bord », a précisé la préfecture maritime. « Les gens étaient à quai une heure après l’alerte », sains et saufs, a ajouté la prémar.
Retour au port sans assistance
Deux membres d’équipage seraient restés sur place pour aider à ramener le bateau qui était échoué à moins de deux kilomètres au nord de Saint‑Malo. La montée de la mer a permis de libérer le vieux gréement, surveillé par la SNSM et un hélicoptère, un peu avant 17 h. Il ne présentait aucune voie d’eau, du moins en apparence.
Le voilier est rentré au port un peu plus tard, sans assistance. Par mesure de sécurité, il a été mis au sec au port de Saint‑Malo pour évaluer l’état de sa coque.
Long de 30 mètres, le Renard est la réplique du dernier navire armé en 1812 par le corsaire malouin Robert Surcouf (1773‑1827). Il est géré par la société Étoile Marine basée à Saint‑Malo, qui propose des croisières sur des bateaux patrimoniaux.
***
Chers lecteurs,
Abonnez-vous à nos newsletters pour recevoir notre sélection d’articles sur l’actualité.
https://www.epochtimes.fr/newsletter