Logo Epoch Times

Il perd sa main en coupant du bois, des chirurgiens la lui réimplantent peu après

top-article-image

Illustration

Photo: Pixabay

author-image
Partager un article

Durée de lecture: 3 Min.

Le mois dernier, un retraité de 62 ans s’est tranché la main pendant qu’il coupait du bois dans une ferme à Arlanc dans le Puy-de-Dôme. Alors qu’il pensait avoir perdu sa main à jamais, les chirurgiens d’un hôpital privé sont parvenus à la sauver et à la réimplanter. Aujourd’hui, quelques semaines après son opération, l’homme peut bouger ses doigts à nouveau.
Il ne pensait pas retrouver l’usage de sa main un jour, et pourtant. Courant décembre, alors qu’il coupait du bois à l’aide d’une fendeuse, Bernard Faure s’est sectionné la main. Un terrible accident pour ce retraité âgé de 62 ans, qui n’a rien pu faire : « J’avais presque fini. J’ai fait un écart, une petite erreur, quand tout à coup, j’ai vu ma main coupée net au sol », a-t-il raconté au Parisien.
Immédiatement pris en charge à l’hôpital privé La Châtaigneraie, à Beaumont, les chirurgiens se sont attelés à la tâche de lui réimplanter sa main. Selon l’Institut français de chirurgie de la main (IFCM), ce type d’intervention est toujours très long.
« Le premier temps est la stabilisation osseuse à l’aide de broches ou de vis. Vient ensuite la réparation des tendons, des nerfs et des vaisseaux. Ce dernier moment est le plus important pour la survie du doigt », a indiqué l’IFCM. En effet, la circulation du sang dépend entièrement de la réparation des vaisseaux.
Et concernant Bernard, l’opération a été un succès ! Sa main a pu être réimplantée. Toutefois, tout n’est pas terminé, puisque après ce type d’opération, plusieurs mois de rééducation sont nécessaires. À sa grande surprise, Bernard peut néanmoins déjà bouger quelques doigts, a rapporté BFMTV.

En cliquant sur le bouton Suivant, vous acceptez que le contenu de twitter soit chargé.

Selon les spécialistes, même après la rééducation, une raideur peut malgré tout persister. « La mobilité va être longue à revenir, mais dans son cas, je reste optimiste », a commenté un chirurgien, en précisant que des séquelles seront à prévoir.
De son côté, Bernard est également positif : « Je préfère garder ma main, même si elle ne fonctionne plus comme avant, que de devoir supporter un corps étranger tout le reste de ma vie », a-t-il partagé.
À noter qu’une main tranchée et sauvée reste un fait extrêmement rare, a rapporté La Dépêche. Cependant, en cas d’accident de ce genre, le pôle SOS Main de l’IFCM recommande « de rassembler tous les fragments amputés, les mettre dans un sac plastique » puis de placer le sac plastique, fermé, dans de la glace.
De plus, il ne faut « jamais jeter un fragment qui paraît détruit« . En effet, « le chirurgien peut utiliser certains composants qui sont intacts », a indiqué l’IFCM, avant de conclure : il ne faut pas non plus faire de garrot mais envelopper l’extrémité amputée dans un pansement tout en la maintenant surélevée.