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Six camions des Restos du Cœur du Bas-Rhin de nouveau vandalisés

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LES RESTOS DU CŒUR DU BAS-RHIN, au 8 Rue de l'Ardèche à Strasbourg.

Photo: Capture d'écran Google Maps

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Dans la nuit du mardi 5 au mercredi 6 mars, les Restos du Cœur du Bas-Rhin ont été victimes de vols de pots catalytiques sur six camions.
En novembre 2023 déjà, sept véhicules des Restos du Cœur du Bas-Rhin avaient été vandalisés, ainsi que le rapportait alors France Bleu. De nouveau, l’association doit faire face à un nouvel acte de vandalisme d’ampleur. Les pots catalytiques des six camions, qui se trouvaient garés près de l’entrepôt de l’association à Strasbourg, ont été dérobés dans la nuit du 5 au 6 mars dernier.
24.000 euros de réparations
Le bon fonctionnement de l’association se trouve désormais perturbé car les camions vandalisés sont habituellement utilisés pour récupérer les marchandises invendues des grandes surfaces, qui sont ensuite redistribuées dans les différents centres.
Néanmoins, trois véhicules devraient être prêtés à l’association par le garage chargé de réparer ces six camions endommagés. D’autres centres des Restos du Cœur doivent également mettre à disposition des véhicules.
« On dit qu’un euro est égal à un repas ici. Je vous laisse imaginer les répercussions sur les demandeurs », déplore auprès de France Bleu Patrick Gruber, le président des Restos du cœur du Bas-Rhin. Les réparations devraient s’élever à 24.000 euros.
Des actes de vandalisme qui se multiplient
Ce nouveau coup dur risque de mettre davantage en difficultés l’association, qui peine déjà à apporter l’aide nécessaire à toutes les personnes en situation de précarité et dont le nombre ne cesse d’augmenter. À cela s’ajoute l’inflation, qui impacte elle aussi fortement les finances des Restos du Cœur.
Ces actes de vandalisme sont en outre de plus en plus fréquents. Le 1er septembre 2023 à Wattrelos (Nord), douze camions des Restos du Cœur avaient été vandalisés. Deux suspects – un mineur âgé de 14 ans et demi ainsi qu’un jeune de 18 ans – avaient été interpellés et placés en garde à vue. Cela avait mis en grande difficulté les 52 centres ainsi que « les quelque dizaines de milliers de personnes » aidées, avait indiqué sur LinkedIn Thierry Sarrazin, le président des Restos du Cœur dans le Nord. Le montant de la facture était alors estimé à 300.000 euros.