Une directrice d’école appréciée de tous a été harcelée et licenciée de son école parce qu’elle est blanche

Par Samuel Allegri
26 juillet 2019 15:34 Mis à jour: 26 juillet 2019 21:13

Un cas révoltant de « racisme anti-blanc » agite en ce moment les États-Unis. Shannon Blick, une directrice « blanche « d’une école de l’État du Michigan, affirme avoir été victime de discrimination raciale de la part de ses supérieurs.

Selon le média local Local 4, Shannon Blick affirme avoir été « harcelée, réprimandée, vilipendée, humiliée, menacée, suspendue sans préavis ni motif valable et finalement licenciée en raison de la couleur de sa peau ».

Son avocat, Will Tishkoff, a déclaré à Fox 2: « Peu importe que vous soyez blanc ou noir, la loi dit toujours qu’il est interdit de discriminer quelqu’un en se basant sur sa race. »

« On ne lui a jamais dit pourquoi on l’avait suspendue et pourquoi on lui avait dit de quitter son poste le 26 avril », rapporte Me Tishkoff. « On lui a simplement intimé l’ordre de partir. Elle est donc maintenant suspendue. Dans le dossier personnel dont nous disposons, il n’y a aucune preuve permettant d’appuyer une suspension. »

« Ce à quoi j’ai assisté au cours de cette procédure fait partie des choses les plus extrêmes que j’aie pu voir – comme le fait d’ordonner à un directeur de ne pas se rendre à la réunion publique d’un conseil scolaire », a dit Me Tishkoff.

Thishkoff a ajouté que sa cliente a été « gravement traumatisée » par ces événements. Même sa fille de 10 ans a été renvoyée de l’école.

Shannon Blick précise qu’elle a été victime de discrimination de la part de cadres afro-américains. Elle a été forcée de prendre un congé payé et a été même empêchée de se rendre à son travail ou aux réunions du conseil scolaire, sans raison ni explication de la part de ses collègues.

Dans sa plainte, elle affirme qu’on lui a dit de ne pas communiquer avec les élèves, les parents ou le personnel de l’établissement. Et si elle n’obéissait pas, elle pourrait être punie et congédiée.

La veille du jour où certains parents avaient l’intention de parler en sa faveur lors d’une réunion du conseil d’administration de l’école, elle a reçu l’ordre de ne pas y assister.

« Je n’ai jamais vu un cas aussi extrême », a dit Me Tishkoff à Local 4.

Me Tishkoff avait gagné un procès contre un district scolaire qui avait des similitudes avec le cas qu’elle défend aujourd’hui dans le Michigan, mais ses clients étaient afro-américains.

« Je ne ressens rien de différent envers mon client ‘blanc’ actuel par rapport à mon ancien client ‘noir’ de l’Ohio », affirme Me Tishkoff. « Quelles que soient les circonstances, nous avons toujours une académie scolaire qui, à mon avis, doit agir dans le respect de la loi. »

D’après sa déposition, sa cliente a commencé à travailler à l’école en 2013. Elle a dit que tout allait bien jusqu’à ce que le directeur adjoint soit réaffecté. Il est affirmé dans la déposition que le directeur adjoint, afro-américain,  voulait obtenir le poste de l’actuelle directrice.

De son côté, Shannon Tishkoff a un passé impeccable.

Local 4 a communiqué avec le district scolaire pour obtenir ses commentaires et a obtenu la réponse suivante :

« Les écoles publiques d’Ann Arbor n’ont pas reçu copie de la plainte. L’AAPS ne fait pas de commentaires sur les litiges en cours ou les questions de personnel. »

« Les Blancs ont des droits, explique Me Tishkoff. Alors oui, c’est un cas de discrimination inverse. À l’heure actuelle, c’est très opportun en ce qui concerne ce qui se passe dans notre pays », a t-elle rapporté au Detroit Free Press.

Les avocats de Shannon Blick affirment que le district et son conseil d’administration ont un historique d’ « animosité raciale envers les caucasiens et la classe la plus représentée ».

Shannon Blick aimerait aujourd’hui retrouver son emploi et être indemnisée pour la perte de son salaire et la détresse qu’elle a subie. Elle poursuit le district scolaire et réclame 5 millions de dollars.

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