Yannick Jadot demande une minute de silence au Parlement: « Nous l’avons fait hier, mais peut-être étiez-vous distrait…ou absent » lui répond le président

Par Germain de Lupiac
28 novembre 2019 15:12 Mis à jour: 28 novembre 2019 15:12

La scène s’est déroulée au Parlement européen mercredi 28 novembre. Dans une grande tirade solennelle l’eurodéputé écologiste Yannick Jadot a demandé à l’hémicycle de Strasbourg de bien vouloir respecter une minute de silence en hommage aux 13 soldats français morts lundi au Mali. Mais voilà un hommage avait déjà été rendu la veille lui a expliqué le président du Parlement européen, et l’eurodéputé n’était apparemment pas présent.

Mercredi 28 novembre, sans concertation préalable avec son groupe, Yannick Jadot a interpellé le président de l’hémicycle, David Sassoli, suite à la mort de treize militaires français au Mali.

« Monsieur le président, chers collègues… Il y a deux jours, treize militaires français ont trouvé la mort dans une opération de lutte contre le terrorisme. Et ce parlement n’a pas eu l’occasion d’honorer leur sacrifice par une minute de silence. Donc, je vous propose, monsieur le président, d’avoir une minute de silence et que tous nos collègues se lèvent pour nos soldats qui se sont sacrifiés au Mali », a lancé Yannick Jadot sur un ton grave.

« Momento, momento » a commencé le président du Parlement européen, David Sassoli

« Monsieur Jadot, vous n’étiez peut-être pas là hier dans l’hémicycle, nous avons salué la mémoire de ces militaires tombés au Mali », a continué David Sassoli. « Peut-être étiez-vous distrait, peut-être étiez-vous absent mais notre Assemblée a déjà rendu hommage à ces militaires tombés au Mali ».

Le président du Parlement a finalement accepté ce nouvel hommage mais n’a pas voulu en entendre plus de l’eurodéputé écologiste qui voulait répondre: « Non, non, je ne vous donne pas la parole ». « Cependant, vous étiez certes distrait mais puisque c’est le sentiment partagé par l’ensemble des parlementaires, je vous invite à cette minute de silence » a conclu le président.

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