Attaque contre Israël: le maire de Neuilly-sur-Seine a-t-il le droit d’élever le drapeau de l’État hébreu sur le fronton de l’hôtel de ville?

Le drapeau israélien élevé sur le fronton de la mairie de Neuilly-sur-Seine.
Photo: Capture d'écran/X
En réaction à l’offensive terroriste du Hamas contre Israël, le maire de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) a décidé de faire flotter le drapeau israélien au fronton de l’hôtel de ville. Une message fort alors que certains internautes débattent sur sa légalité.
Jean-Christophe Fromantin, le maire de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), a décidé de faire flotter le drapeau de l’État hébreux sur le fronton de sa mairie. « Un message amical vers les populations israéliennes », justifie-t-il auprès de CNews.
Au-delà du seul soutien « amical », la dimension « officielle » de « partage, de quête de liberté et de droits » a aussi été pris en compte, selon l’élu local.
D’un point de vue juridique, l’édile a tout à fait le droit d’élever ce drapeau sur le fronton de la mairie. De nombreuses municipalités avaient d’ailleurs fait la même chose avec le drapeau ukrainien.
En effet, selon le Secrétariat général pour l’administration, « le pavoisement des édifices publics constitue une opération à caractère hautement symbolique qui ne fait l’objet d’aucun texte réglementaire ».
Des subtilités à respecter
Mais il y a des limites. D’abord, il est interdit d’afficher un seul drapeau dès lors qu’il ne s’agit pas de celui de la France. En ce qui concerne la mairie de Neuilly-sur-Seine, la bannière israélienne est bien installée à côté du drapeau tricolore.
Il est bon de rappeler également que, dans le cadre du contrôle de légalité, les préfets sont en capacité donner des directives et donc d’intervenir s’ils jugent que l’affichage d’un drapeau relève d’une conviction politique ou religieuse.
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