Avec le Hezbollah et le Djihad islamique palestinien, le Hamas a levé plus de 100 millions de dollars en cryptomonnaies depuis 2021, relate « The Wall Street Journal ». Des fonds qui auraient permis de financer l’attaque contre Israël.
Comment le Hamas a-t-il financé son offensive contre Israël ? Depuis le 7 octobre, la question revient sans cesse. Le Wall Street Journal a donc essayé d’y répondre.
En effet, un article du média américain révèle que les terroristes islamistes se sont servis de la cryptomonnaie pour s’enrichir. Une manière de contourner les sanctions économiques décidées par la communauté internationale.
Ainsi, il apparaît dans des rapports d’analyse que trois groupes militaires, le Hezbollah, le Mouvement du Jihad islamique en Palestine (MJIP) et le Hamas ont injecté 134 millions de dollars, soit 126 millions d’euros, sur des comptes de cryptomonnaies au cours du premier semestre 2023.
Des chiffres fournis sur la base des documents récupérés par le gouvernement israélien et des analyses d’experts de la blockchain, la technologie fondamentale de tous les échanges de ces actifs.
De l’argent provenant de pays hostiles à Israël
Le Hamas essayerait de lever des cryptomonnaies en passant par les réseaux sociaux. Ces dons proviendraient majoritairement d’Iran et de Syrie. Depuis 2019, l’organisation terroriste réclame des dons de ses soutiens en Bitcoins. « Le nerf de la guerre est l’argent », affirmait même le mouvement sur son compte Telegram.
Évidemment, les autorités israéliennes font tout leur possible pour mettre fin à ces échanges. Elles ont d’ailleurs fait savoir, ce mardi, selon Reuters, qu’elles avaient gelé les comptes appartenant au Hamas. Un travail effectué avec l’aide avec d’autres pays, notamment avec la Grande-Bretagne.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.
