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En Belgique, la police appelle au calme après des agressions et humiliations filmées et diffusées sur les réseaux sociaux

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La police belge appel au calme

Photo: par NOE ZIMMER/BELGA MAG/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Depuis ce jeudi 17 août, en Belgique, la vidéo d’une humiliation et d’une agression par des jeunes sur un autre adolescent tourne sur les réseaux sociaux. Face à la colère des internautes dont certains ont pris en chasse les agresseurs, la police a lancé un appel au calme.
La commune de Zelzate, située en Région flamande, dans la province de Flandre-Orientale en Belgique, est depuis quelques jours sous le feu des projecteurs. En effet, après la diffusion de vidéos de violences sur les réseaux sociaux, où on y voit des jeunes humilier et frapper un autre adolescent, la colère des internautes et des habitants a pris de l’ampleur. Il faut dire que ce genre de vidéos se multiplie de plus en plus sur les réseaux sociaux.
Sur la vidéo en question, on voit un jeune apeuré, visiblement déjà frappé, forcé par d’autres jeunes à embrasser leurs pieds avant de le rouer de coups :

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Selon Bruno Humbeeck, psychopédagogue et professeur à l’UMons, les agressions de ce genre ne sont pas nouvelles, mais deviennent de plus en plus communes : « Ça va plus loin que le happy slapping. Le happy slapping suppose l’intention de nuire à quelqu’un de précis. Maintenant, on est dans une violence quasiment aléatoire, avec des agressions contre des personnes inconnues, destinées à manifester qu’on a une forme de puissance qui permet de tout oser ».
« Il faut faire des captures d’écran et toujours porter plainte. Il faut sortir du sentiment d’impuissance et faire sortir l’agresseur du sentiment d’impunité », a-t-il déclaré au média belge RTBF.
Depuis, certaines vidéos se sont retournées contre les auteurs des agressions, qui font désormais l’objet d’une traque par des internautes. En retour, la police de Flandre a appelé au calme et a déclaré avoir ouvert une enquête afin d’identifier les auteurs de toutes les agressions.