Les candidats démocrates veulent donner plus de pouvoir à la Russie et à l’Iran en effaçant le grand succès de la politique de Trump

Par Thomas Del Beccaro
16 octobre 2019 17:17 Mis à jour: 20 octobre 2019 10:20

John F. Kennedy, l’ancien président américain populaire, se rendait bien compte de l’importance de la politique étrangère lorsqu’il a déclaré : « La politique intérieure ne peut que nous faire essuyer une défaite ; la politique étrangère peut nous tuer. »

L’actuel président Donald Trump a pris cela à cœur en se mettant à relever les grands défis de politique étrangère. Cependant, les candidats du parti démocrate aux élections présidentielles de 2020 jouent la carte du populisme et menacent de rayer la plus grande réussite de Trump en donnant plus de pouvoir à la Russie et à l’Iran.

Les candidats démocrates participant au forum sur le changement climatique ont discuté des dangers des pailles en plastique ; et cela pendant que l’Iran cherche à développer des armes nucléaires, que la Russie tente de reconstituer son empire et que la Chine veut dominer le monde.

Une personne réaliste se rend bien compte que le monde moderne regorge de défis en matière de politique étrangère. Donald Trump a relevé un nombre inhabituel de ces défis. Bien qu’il ait connu d’importants succès, il n’est pas surprenant qu’il n’ait pas reçu beaucoup de reconnaissance pour ses efforts – y compris pour son triomphe pacifique sur le principal adversaire de l’Occident.

Il y a à peine cinq ans, le monde était témoin de décapitations perpétrées à la télévision par les terroristes de l’État islamique (EI). Les scènes étaient au-delà de l’épouvantable, beaucoup d’entre nous se demandaient si cette terreur s’était installée pour toujours. De l’avis général, la question de s’occuper de l’EI était bien urgente même si, sur le plan géopolitique, ce problème ne représentait pas le plus grand danger.

Il ne fait aucun doute qu’on pourrait largement attribuer la situation qui s’est formée autour de l’EI à la réaction molle de Barack Obama. Par contre, après avoir été témoin de l’incapacité d’Obama à maîtriser les jihadistes de l’EI, l’administration Trump a agi rapidement et effectivement pour les neutraliser. Les récents bombardements américains d’un bastion d’EI ainsi que la décision de laisser dans la région, plutôt que de rapatrier aux États-Unis, un millier de soldats américains déployés dans le nord de la Syrie avant l’offensive turque contre la milice kurde, indiquent que l’administration Trump ne laissera pas les terroristes de l’EI faire un retour en force.

Les autres grandes préoccupations en matière de politique étrangère auxquelles Trump a été confronté au cours de ses deux premières années de présidence sont la Corée du Nord, l’Iran, la Chine et la Russie. Obama a dit à Trump que la Corée du Nord représentait la plus grande menace. Bien que Trump ait commencé à traiter le problème de la Corée du Nord de façon bien agressive, ce pays reste aujourd’hui plutôt calme et ne représente plus une très grande préoccupation.

Vient ensuite la Chine, qui a fait clairement savoir qu’elle voulait dominer pas seulement l’Asie, mais le monde entier. Afin de faire avancer ses ambitions mondiales, le régime de Pékin fait tout ce qu’il peut – qu’il s’agisse d’octroyer des prêts prédateurs aux pays vulnérables, de voler la technologie, d’effectuer des échanges commerciaux à des conditions avantageuses ou de renforcer rapidement sa puissance militaire et économique.

Trump s’est attaqué à la Chine, alors que les précédents présidents ne l’ont pas fait. Il a décidé que l’Amérique ne devrait pas financer les dangereuses ambitions mondiales de la Chine par le biais des conditions commerciales favorables à Pékin. Il a apparemment tiré les leçons d’une des pires erreurs américaines en matière de politique étrangère.

Depuis les années 1970 et jusqu’à l’élection de Trump à la présidence américaine, les États-Unis ont limité l’exploitation de leurs ressources énergétiques telles que le pétrole et le gaz et, par conséquent, ont payé des milliards de pétrodollars aux pays du Moyen-Orient et à la Russie. Ces pétrodollars ont servi à financer le terrorisme et les actions militaires et déstabilisatrices dans de nombreuses régions du monde, tout en faisant perdre des emplois aux États-Unis ainsi qu’à augmenter le budget de défense américain afin de répondre à ces menaces.

En novembre 2016, Trump a été élu. Il ne s’est pas incliné devant les démocrates ou les environnementalistes qui ont aidé à étrangler la production des sources d’énergie américaines en favorisant cette production dans les pays qui polluent plus que les États-Unis. Ces gens ont également contribué à bien remplir les comptes bancaires et à encourager les ambitions des ennemis des États-Unis. Comme dans beaucoup d’autres domaines, Trump a inversé cette tendance et a placé l’Amérique au premier plan.

À part cela et le fait que la politique de Trump crée des emplois dans le secteur énergétique des États-Unis, il y un autre aspect également important qui, toutefois, n’obtient pas une couverture médiatique suffisante.

Ce titre d’un article récent reflète une victoire passée presque inaperçue de Trump : « Les États-Unis vont aider la Pologne et l’Ukraine à se déconnecter du gaz russe ». En d’autres termes, la politique énergétique « Amérique d’abord » de Trump coûte cher à la Russie qui perd ses clients pétroliers et gaziers ; il en va de même pour l’Iran. Trump s’est retiré d’un accord qui était favorable à l’Iran et qui permettait également à ce pays d’accéder aux pétrodollars. Les actions récentes de l’Iran montrent son désespoir face à cette coupure de financement.

Ainsi, Donald Trump coupe les fonds de la Russie et de l’Iran, tandis que sa politique permet de créer plus d’emplois aux États-Unis. En ce qui concerne la Russie – le pays que les démocrates américains ont tout à coup trouvé si menaçant après des décennies consacrées à chercher des excuses pour les actions russes – chaque pétrodollar que la Russie ne reçoit pas favorise la paix et la prospérité dans le monde.

Cet avancement totalement pacifique, si ce n’est une grande victoire qui s’annonce, est la meilleure réussite de la politique étrangère de Trump. Il n’en a peut-être pas la reconnaissance, mais une chose reste certaine : Trump change le monde sans tirer un seul coup de feu.

Pour leur part, les candidats démocrates et tous ceux qui soutiennent le projet pharaonique américain de Green New Deal aimeraient annuler cette victoire en mettant fin au leadership des États-Unis dans le domaine des combustibles fossiles. Pire encore : l’Amérique et l’Europe redeviendraient dépendantes de la Russie et de l’Iran pour le pétrole et le gaz.

Bref, les politiques proposées par les candidats démocrates à la présidence de 2020 permettraient à la Russie et à l’Iran de regagner des pétrodollars. C’est la question principale qui se décidera dans les élections de 2020. Comme le dirait John F. Kennedy, si nous nous trompons, cela pourrait tuer des gens dans le monde entier.

Thomas Del Beccaro est un auteur acclamé ainsi qu’un commentateur et chroniqueur de divers médias. Il est l’auteur des ouvrages historiques The Divided Era et The New Conservative Paradigm.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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