Coronavirus : Israël allège l’utilisation du pass sanitaire

À partir du 7 février, le "pass vert" en Israêl ne sera plus demandé dans les cafés, les restaurants, les bars, les salles de sports ou les hôtels.
Photo: : Amir Levy/Getty Images
Le 2 février, Israël a indiqué vouloir progressivement délaisser le pass sanitaire, après avoir été l’un des premiers pays à avoir mis en place ce système pour lutter contre la pandémie de Covid-19 – causé par le virus du PCC (Parti communiste chinois).
À partir de dimanche 7 février, le « tav yaroq » en hébreu (« pass vert » en français) délivré aux personnes vaccinées ou ayant récupéré du coronavirus, ne sera plus exigé dans les cafés, les restaurants, les bars, les salles de sports ou les hôtels, a souligné le ministère de la Santé.
Le gouvernement publiera sous peu une liste complète des lieux où le pass sanitaire restera exigé, a précisé une porte-parole du ministère de la Santé.
Le pass conservé pour les lieux à haut risque
D’après l’épidémiologiste Nadav Davidovitch, qui fait partie d’un groupe d’experts conseillant le gouvernement, « maintenir le ‘pass vert’ sous sa forme actuelle peut créer de fausses assurances ».
Le pass sanitaire « ne réduit pas les infections dans les espaces fermés comme les théâtres. Il doit être utilisé principalement pour les lieux à haut risque comme les hôpitaux, les maisons de retraite ou les événements où vous mangez, chantez et dansez », a-t-il ajouté.
Le pass sanitaire sera exigé pour assister aux événements à « haut risque », comme les fêtes, a annoncé tard mardi soir le bureau du Premier ministre israélien Naftali Bennett. Il a aussi déclaré que les tests PCR ne seraient plus obligatoires pour les voyageurs quittant Israël.
Ces allégements interviennent au moment où l’État hébreu, qui avait lancé en décembre 2020 une vaste campagne de vaccination et introduit dès février 2021 le pass sanitaire, enregistre des records de contaminations liées à la propagation du variant Omicron.

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