Elon Musk affirme que George Soros «déteste l’humanité» et soutient des politiques qui «érodent le tissu de la civilisation»

Elon Musk a une nouvelle fois critiqué l'activiste milliardaire George Soros, estimant qu'il prône des politiques d'extrême-gauche qui "érodent le tissu de la civilisation".

Par Tom Ozimek
4 novembre 2023 12:58 Mis à jour: 4 novembre 2023 12:58

L’entrepreneur Elon Musk a renouvelé ses critiques à l’égard du financier et militant d’extrême-gauche George Soros, affirmant que le grand philantropiste des causes de l’extrême-gauche « hait fondamentalement l’humanité » et mine les fondements de la civilisation.

M. Musk a fait ces remarques dans un épisode du célèbre podcast de Joe Rogan, le 31 octobre,  dans lequel le PDG de Tesla s’est penché sur le cas de M. Soros et sur ses dons en faveur de l’élection de procureurs progressistes, défenseurs de politiques laxistes à l’égard du crime.

« Il est, je crois, le principal contributeur du Parti démocrate », a déclaré M. Musk à M. Rogan.

George Soros répond aux questions après avoir prononcé un discours en marge de la réunion annuelle du Forum économique mondial (WEF) à Davos, le 24 mai 2022. (Fabrice Coffrini/AFP via Getty Images)

M. Soros a été le plus donateur individuel le plus conéquent des élections de 2022, selon les données sur le financement des campagnes compilées par OpenSecrets. Il a versé 178,8 millions de dollars en contributions fédérales lors de différentes élections en 2022, en totalité aux démocrates.

« Il fait des choses qui érodent le tissu de la civilisation », a poursuivi M. Musk. « Faire élire des procureurs qui refusent de poursuivre les criminels, c’est une partie du problème à San Francisco, à Los Angeles et dans beaucoup d’autres villes. »

« Même si je pense que San Francisco est une ville magnifique, nous devrions vraiment nous battre pour remettre le navire à flot. Si vous vous promenez dans le centre-ville de San Francisco, juste à côté du siège de X/Twitter, c’est une apocalypse zombie », a lancé M. Musk. « Je veux dire, c’est dur ».

San Francisco est en proie à des niveaux sans précédent de criminalité, de toxicomanie. La ville est envahie par les sans-abri.

Un sans-abri assis à San Francisco le 23 février 2023. (John Fredricks/Epoch Times)
Des sans-abri se rassemblent près de trafiquants de drogue dans le quartier de Tenderloin à San Francisco, le 22 février 2023. (John Fredricks/Epoch Times)

Les rues du centre-ville de San Francisco donnent une image bouleversante sur la crise du fentanyl, avec une consommation de drogue omniprésente, tandis que les campements de sans-abri et le vagabondage se répandent dans toute la ville.

Des vidéos de San Francisco circulant sur les réseaux sociaux cet été montrent des scènes de toxicomanie très explicites, notamment une femme enceinte avec des entailles et des plaies ouvertes qui accouche sur le trottoir tout en tenant une pipe de fentanyl.

Un certain nombre de grandes enseignes, dont Nordstrom, Whole Foods et Saks Fifth Avenue, ont quitté le quartier dans un contexte de vols à l’étalage généralisé et d’atteintes aux biens sans précédent, dans ce que certains décrivent comme une apocalypse du commerce de détail.

C’est de la folie

Au cours de leur discussion, M. Musk a demandé à M. Rogan s’il s’était rendu dans le centre-ville de San Francisco.

« Pas dernièrement, non », a répondu M. Rogan, ajoutant que « j’ai entendu dire que c’était fou ».

M. Musk a répondu. « Vous ne pouvez pas y croire tant que vous n’y êtes pas allé ».

M. Musk a ensuite souligné qu’un « virus de l’esprit », qu’il avait précédemment qualifiée de « virus de l’esprit woke », était en partie responsable et qu’elle se propageait dans le monde entier par l’intermédiaire des plateformes de médias sociaux contrôlées par des personnes d’extrême-gauche.

« Cette philosophie est transmise sur la planète entière », a expliqué M. Musk. « Une philosophie qui devrait normalement rester relativement cantonnée et limitée géographiquement, et dont la zone de retombées serait normalement restreinte. Cette philosophie a été dotée d’une arme d’informations, d’une arme de technologie de l’information pour propager ce qui constitue essentiellement un virus de l’esprit au reste de la Terre. Le résultat de ce virus de l’esprit apparaît très clairement si vous vous promenez dans les rues du centre-ville de San Francisco. »

« C’est la fin de la civilisation », a lancé M. Musk à propos des scènes qui se tiennent dans les rues de San Francisco, ajoutant que s’il a acheté Twitter, c’est parce qu’il « s’inquiétait de l’effet corrosif que pouvait susciter une telle situation sur la civilisation ».

Une enseigne modifiée de l’entreprise est affichée à l’extérieur du siège social de Twitter à San Francisco, en Californie, le 10 avril 2023. (Justin Sullivan/Getty Images)

C’est comme changer les lois

Au cours des échanges sur M. Soros, M. Musk a expliqué que le financier milliardaire s’était montré « très intelligent » dans l’utilisation de son argent pour atteindre les objectifs qu’il s’était fixés.

Pour M. Musk, M. Soros s’est rendu compte que le rapport qualité-prix des courses locales était beaucoup plus élevé que celui des courses nationales.

« Le rapport qualité-prix le plus bas est la course à la présidence. Ensuite, la valeur la plus faible est la course au Sénat, puis au Congrès », a expliqué M. Musk.

« Et quand vous arrivez aux procureurs de la ville et de l’État, la valeur ajoutée est extrêmement bonne ! »

Selon M. Musk, en aidant à faire élire des représentants locaux qui partagent ses opinions d’extrême-gauche, M. Soros a découvert qu’il pouvait contribuer à faire avancer les politiques sans avoir à modifier les lois.

« Vous devez simplement changer la manière dont elles sont appliquées. »

« Si personne ne choisit d’appliquer les lois, ou si les lois sont appliquées de manière inégale, cela revient à changer les lois. »

« À mon avis, il déteste fondamentalement l’humanité », a poursuivi M. Musk à propos de M. Soros. « C’est mon opinion ».

La Fondation Open Society, fondée par M. Soros, n’a pas répondu à une demande de commentaire pour cet article.

M. Soros a souvent été la cible d’allégations similaires quant à la façon dont il utilisait son immense fortune pour promouvoir des politiques progressistes, parfois radicalement à gauche, certains procureurs qu’il a aidé à faire élire ont reçu le surnom de « Soros-funded DAs » (procureurs financés par M. Soros).

Pour sa part, M. Soros a écrit une tribune pour expliquer pourquoi il a fait des dons à des « procureurs réformateurs » et pourquoi il n’a « aucune intention d’arrêter ».

« Les fonds que je fournis permettent à des candidats réformateurs sensés d’être entendus par le public. À en juger par les résultats, le public aime ce qu’il entend », a écrit M. Soros.

M. Soros a cédé le contrôle de l’Open Society Foundations à son fils, Alex Soros, qui s’est engagé à s’impliquer davantage dans la vie politique que son père.

Au début de l’année, M. Alex Soros a prévenu dans une tribune publiée par Politico qu’une victoire en 2024 de l’ancien président Donald Trump – ou d’un autre candidat « de type MAGA » – porterait un coup à l’agenda mondialiste.

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