Emmanuel Macron serait-il mieux chez les Républicains ?

25 septembre 2015 10:23 Mis à jour: 25 septembre 2015 11:23

« Soit Emmanuel Macron pense ce qu’il dit et il doit quitter le gouvernement et nous rejoindre, soit il n’en pense pas un mot, il avoue qu’il a menti, il quitte le gouvernement et il prépare son retour dans le privé« , ironisait Nicolas Sarkozy lors de son discours de clôture des journées parlementaires à Reims le 24 septembre dernier. Le candidat à la primaire des Républicains visait les récents propos du ministre de l’Économie, devant un auditoire d’investisseurs londoniens.

« Les jeunes ne veulent pas être fonctionnaires, ils veulent créer des start-up« , a déclaré Emmanuel Macron. Le ministre, qui s’est exprimé dans un bon anglais et sans feuille de discours, cherchait visiblement à dissiper les doutes des entrepreneurs britanniques. En Angleterre, le secteur privé l’emporte largement sur le public. « La France est un pays moderne, ouvert au changement », a t-il continué.

 » C’est un tournant, la France d’avant Emmanuel Macron, si vous m’aviez dit de faire des affaires, ça aurait été très difficile  » affirme au micro de France Info Bob Montgomery, qui gère une société de transport. « Maintenant, c’est plus facile« .

 » Les petites polémiques ne m’intéressent pas « 

Mais en France, on ne l’entend pas de la même oreille. Martine Aubry a partagé son « ras-le-bol d’Emmanuel Macron« , alors que la ministre de la Fonction publique invite son confrère à « parler le moins possible« . Une « petite phrase » de plus qui se rajoute à une série qui s’allonge au fil des mois.

Sur le statut de fonctionnaire à proprement parler, le Ministre de l’Économie aurait partagé en privé, d’après Atlantico.fr, que « le statut de fonctionnaire n’est plus justifiable compte tenu de ses missions », et « n’est plus adapté au monde tel qu’il va ». Quant à savoir les mesures qui pourrait remédier à cette analyse, il faudra peut être attendre des délibérations, s’il est possible de les envisager.

Emmanuel Macron ne semble pas outre mesure s’intéresser aux débuts de polémiques, et l’a fait savoir. À Londres, il a souligné : « Il y a trois choses qui rythment ma vie aujourd’hui […]Conduire les réformes et les faire appliquer sur le terrain« , puis la « pédagogie« , avec des débats menés de façon apaisée, et enfin,  » l’unité et le rassemblement  » face à la montée de la FN. « Les autres petites polémiques ne m’intéressent pas« , conclut-il.

 

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