Éric Zemmour invite à employer le mot «francocide» afin de le politiser

Le leader français de "Reconquete !" Eric Zemmour prononce un discours à l'Université d'été de son parti à Greoux-les-Bains, dans le sud-est de la France, le 11 septembre 2022.
Photo: JEFF PACHOUD/AFP via Getty Images
Lors de son discours de clôture de l’université d’été de son mouvement, qui s’est tenu ce dimanche 11 septembre au Domaine Lineau, entre Vinon-sur-Verdon (Var) et Gréoux-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence), Éric Zemmour a abordé le thème de l’insécurité. Employant le terme de « francocide », il a précisé que celui-ci devrait être davantage politisé.
« Le tabassage, le viol, le meurtre, l’attaque au couteau d’un Français ou d’une Française par un immigré n’est pas un fait divers. C’est un fait politique que j’appellerai désormais francocide », a lancé le leader de Reconquête !, à l’occasion du discours clôturant les universités d’été de son mouvement politique.
Un « processus de politisation »
De la même façon que le mot « féminicide » – qui connaît un franc succès depuis quelques années – a été lancé, Éric Zemmour a quant à lui parlé de « francocide », ce dimanche 11 septembre. « Pour comprendre le système historique qui nous emporte, il faut politiser. Ce n’est pas moi qui le dis, ce sont les féministes », a indiqué l’ancien candidat aux élections présidentielles de cette année.
Analysant ensuite ce « processus de politisation » autour du terme « féminicide », il a ensuite expliqué à ses auditeurs qu’on ne doit plus aujourd’hui, parler de crime passionnel, mais parler de « féminicide ». Il a poursuivi en soulignant que l’assassin d’une femme ne tue plus « par amour, pas désespoir, par vengeance, non, il tue par haine de la femme ». « Le meurtre d’une femme par une homme ne doit donc plus relever des conditions particulières du crime, mais du rapport ancestral de domination des hommes sur les femmes, qui va donc jusqu’au meurtre, dans l’esprit des féministes », a-t-il ajouté, précisant bien qu’il contestait cette « grille de lecture ». Il a en outre mentionné que ce qui l’intéressait, c’était le succès de ce mot. Car selon lui, cette grille de lecture « fait réfléchir et en tout cas, elle fonctionne puisqu’elle est reprise sans réfléchir justement, par tous les médias et les pouvoirs publics ».
« Le meurtre d’une femme n’est plus aujourd’hui un fait divers, c’est un fait politique, qui s’appelle féminicide », a-t-il encore signifié, invitant ses soutiens à ne plus parler de « faits divers » pour décrire les méfaits de la diversité. « Le tabassage, le viol, le meurtre, l’attaque au couteau d’un Français ou d’une Française par un immigré n’est pas un fait divers. C’est un fait politique que j’appellerai désormais francocide », a-t-il martelé, invitant ses soutiens à faire de même afin de politiser ce terme.

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