Essonne : soirée de violences urbaines à Grigny et Corbeil-Essonnes, les policiers victimes d’un guet-apens
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Photo: GEOFFROY VAN DER HASSELT/AFP via Getty Images
Ce mardi soir, d’impressionnantes violences urbaines ont éclaté à Grigny, à la Grande-Borne ainsi que dans le quartier des Tarterêts, à Corbeil-Essonnes. Les policiers indiquent être tombés dans un guet-apens. Un adolescent de 17 ans a été interpellé et placé en garde à vue.
C’est vers 20 heures, ce mardi 22 mars, que des agitations ont d’abord secoué le quartier de la Grande-Borne, rapporte Actu17, alors que des policiers tentaient de contrôler une quinzaine d’individus rue de la serpente.
Un mineur de 17 ans interpellé et placé en garde à vue
Après quoi, les individus se sont enfuis mais l’un d’entre eux, âgé de 17 ans et déjà connu défavorablement des services de police, a pu être interpellé. Il a été placé en garde à vue pour outrage, rébellion et violences sur personne dépositaire de l’autorité publique.
Les forces de l’ordre ont ensuite été agressées par une quarantaine d’individus encapuchonnés. Ces derniers ont tiré des mortiers d’artifice et autres projectiles sur les policiers, qui, pour faire reculer les assaillants, ont fait usage d’une trentaine de grenades lacrymogènes et de tirs de lanceurs de balle de défense (LBD).
Pris dans un guet-apens par des groupes « très mobiles et bien organisés »
Aux environs de 21 heures, de nouveaux incidents se sont produits dans le quartier des Tarterêts à Corbeil-Essonnes, où un incendie de poubelles a été déclenché rue Léon-Blum. Mais, ainsi que les fonctionnaires le présageaient, ils ont été victimes d’un guet-apens. Dès leur arrivée, des groupes « très mobiles et bien organisés », selon Actu17, ont lancé des tirs de mortiers d’artifice et des jets d’engins incendiaires sur les policiers. Dans l’après-midi, les forces de l’ordre avaient interpellé un jeune en procession de drogues. Ils se doutaient que cela donnerait lieu à des représailles.
Protégés par les policiers, les sapeurs-pompiers ont pu intervenir pour éteindre le feu. Une vidéo amateur, dans laquelle on peut voir les policiers visés par des tirs de mortiers, a été tournée puis largement diffusée sur les réseaux sociaux.
Un autre incendie s’est encore produit aux environs de minuit, rue Émile-Zola, où cinq engins de chantier ont été incendiés. Pour chacun de ces troubles une enquête a été ouverte.
Les enquêtes ont été confiées à la sûreté urbaine des deux commissariats concernés.
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