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Gérald Darmanin affirme qu’avec Marine Le Pen présidente, « les pauvres vont peut-être mourir » et les riches « maigrir »

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Emmanuel Macron et le ministre français de l'Intérieur, Gerald Darmanin, lors d'une visite d'une journée dans les Hauts-de-France, le 11 avril 2022.

Photo: LUDOVIC MARIN/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

À l’occasion de son déplacement à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) ce mardi 12 avril 2022, le ministre de l’Intérieur, accompagné d’Emmanuel Macron, a exprimé son inquiétude quant à la politique économique de Marine Le Pen.
Gérald Darmanin se trouvait en déplacement à Montceau-les-Mines, ce mardi soir, aux côtés d’Emmanuel Macron, qui poursuit activement sa campagne d’entre-deux tours, rapporte Le Parisien. Devant une centaine de personnes, le ministre de l’Intérieur a indiqué prendre « très au sérieux » la candidate du Rassemblement national, estimant qu’elle n’est pas « la candidate du pouvoir d’achat ».
« Si c’est elle qui gagne, ce sont d’abord les classes populaires qui vont le plus souffrir »
« Avec elle, les riches vont peut-être maigrir, mais les pauvres vont peut-être mourir aussi », a lancé Gérald Darmanin, tentant de convaincre un électorat plutôt pro Marine Le Pen. « Dans dix jours, ça peut se jouer à pas grand-chose. Il ne faudra pas aller à la pêche. Sinon, vous n’aurez plus que vos yeux pour pleurer », a-t-il encore précisé, ainsi que le relayent nos confrères.
Il a souligné qu’il ne sous-estimait pas Marine Le Pen. « Comme je prends très au sérieux ses arguments qui peuvent conduire le pays à la ruine. Il faut expliquer que si c’est elle qui gagne, ce sont d’abord les classes populaires qui vont le plus souffrir », a-t-il martelé.
Gérald Darmanin, qui ne souhaite pas « que ce bis repetita se transforme en drame », a encore indiqué que cinq ans plus tôt, lors du débat de l’entre-deux tours, la concurrente d’Emmanuel Macron avait selon lui « révélé son incompétence ». Il a encore signifié que « c’est grâce à l’emprunt européen qu’on a pu payer les salaires quand le pays a été confiné », pointant la position de Marine Le Pen sur l’Europe.
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