Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a déclaré le 7 mai dernier que la pandémie a incité le monde à prendre conscience des menaces causées par le régime communiste chinois.
« Je pense que le monde entier se réveille maintenant », a déclaré Mike Pompeo lors d’une interview à la radio sur The Steve Gruber Show.
« Je pense que les autres pays ont vu ce que le président Donald Trump a fait et qu’ils se réveillent également pour relever le défi », en référence à la position ferme de l’administration américaine à l’égard de la Chine.
« Je pense que le monde entier peut maintenant voir que ce régime, ce régime autoritaire, est tout simplement différent de nous. »
Les remarques du secrétaire d’État surviennent alors que la campagne de dissimulation de l’épidémie par Pékin fait l’objet d’une attention croissante. Un nombre croissant de pays occidentaux, y compris ceux de l’Union européenne, exigent une enquête sur les origines de la pandémie.
La liberté contre la tyrannie
Dans une interview accordée le 6 mai au programme American Thought Leaders (maîtres à penser américains) du journal Epoch Times, Morgan Ortagus, porte-parole du département d’État, a développé cette idée.
Elle a déclaré que la pandémie a mis en lumière comment les États libres et non libres ont géré la crise, contrastant entre ouverture et opacité.
« Si vous voulez savoir comment les sociétés autoritaires peuvent gérer une pandémie par opposition aux démocraties – pour moi, tout est clair aujourd’hui plus que jamais […] ce type de transparence, vous ne l’obtenez que des sociétés libres et ouvertes », a déclaré Mme Ortagus.
En pointant du doigt des régimes autoritaires comme la Chine, la Corée du Nord et l’Iran, elle a déclaré : « Non seulement nous pensons qu’ils sous-estiment le nombre de cas, mais ils sous-estiment aussi probablement le nombre de décès. »
Les précédents articles d’Epoch Times, basés sur des documents qui ont fait l’objet de fuites et sur des témoignages de résidents chinois, montrent que les autorités ont sous-estimé le nombre d’infections par le virus du PCC* (Parti communiste chinois) et le nombre de décès. Elles continuent à dissimuler la gravité des nouveaux foyers qui se sont déclarés dans le nord de la Chine.
À propos de l’affirmation faite par la Corée du Nord selon laquelle elle n’aurait pas de cas de virus, Mme Ortagus a déclaré : « Bien sûr, des miracles se produisent tous les jours – je ne pense pas que ce soit l’un d’entre eux. »
Conflits d’intérêts
Mike Pompeo a demandé à plusieurs reprises au régime chinois de fournir des informations sur les origines de l’épidémie.
« Nous n’avons toujours pas les échantillons dont nous avons besoin. Nous n’avons toujours pas l’accès », a déclaré M. Pompeo lors d’une conférence de presse le 6 mai. « Ils restent opaques et continuent de refuser l’accès à ces informations importantes dont nos chercheurs, nos épidémiologistes, ont besoin. »
L’administration américaine n’est pas encore parvenue à une conclusion sur les origines de la pandémie. « La communauté des services de renseignement est toujours occupée à déterminer avec précision les origines du virus », a déclaré M. Pompeo.
Mme Ortagus a contesté les affirmations des médias qui affirment que les récentes déclarations de hauts fonctionnaires américains sur les origines du virus seraient incohérentes. Elle a estimé que les gens « mélangeaient les questions » concernant l’origine naturelle du virus et sa fuite d’un laboratoire.
Le président de l’état-major interarmées, Mark Milley, a déclaré le 5 mai que des preuves solides montrent que le virus est « naturel et non pas créé par l’homme » – la même conclusion à laquelle est parvenu le bureau du directeur du renseignement national la semaine dernière. Sur la seconde question de savoir si le virus a été accidentellement ou intentionnellement libéré d’un laboratoire, M. Milley a déclaré : « Nous n’avons aucune certitude sur ce point, mais le poids de l’évidence est que ce n’était certainement pas intentionnel. »
Selon Mme Ortagus : « De toute évidence, il est possible qu’un virus naturel provienne d’un laboratoire. Il ne doit pas simplement s’agir d’un virus créé par l’homme. […] Il est également possible, comme l’ont souligné de nombreux membres de la communauté du renseignement, que des substances puissent accidentellement s’échapper d’un laboratoire sans qu’il s’agisse d’une fuite délibérée ou intentionnelle. »
Mike Pompeo, dans une interview radiophonique, a déclaré que le PCC a un choix à faire sur sa volonté de participer à la communauté internationale « en tant que membre de la société civilisée ».
« Nous connaissons tous l’histoire de l’Union soviétique », a-t-il déclaré. « Veulent-ils adopter un comportement plus conforme au modèle des régimes autoritaires qui ont été mis en place sur cette planète depuis si longtemps ? »
« S’ils le font, je sais que le président Donald Trump fera ce qu’il faut pour assurer la protection du peuple américain. »
* Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du covid-19, comme le « virus du PCC », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti communiste chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
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