Logo Epoch Times

La vérité sur les « méga-bassines »

top-article-image

Une vue générale de la réserve d'eau de Sainte-Soline.

Photo: THIBAUD MORITZ/AFP via Getty Images

author-image
author-image
Partager un article

Durée de lecture: 3 Min.

Nous n’allons pas revenir ici sur les incidents qui sont survenus à Sainte-Soline où des casseurs d’extrême gauche sont venus en découdre avec les forces de l’ordre. Nous ne reviendrons pas non plus sur la couverture médiatique des affrontements qui fait la part belle au récit des écologistes venus manifester pacifiquement avec des machettes et des boules de pétanque, ne faisant que répondre aux « provocations » des gendarmes qui étaient présents.
Nous allons plutôt nous concentrer ici sur les faits scientifiques et l’apport que constituent les réserves d’eau pour l’agriculture et les nappes phréatiques.
Dans un édito, la France Agricole s’acharne à « déconstruire les bobards des anti-bassines » en rappelant les faits. Ainsi, s’il est vrai que les réserves sont remplies grâce au pompage des nappes phréatiques en hiver, cette opération est faite uniquement quand les nappes sont pleines, ce qui ne les affecte en rien. Qui plus est, les nappes du secteur de Sainte-Soline réagissent très rapidement aux pluies : les nappes étaient pleines en mars.
Cette eau, selon des responsables écologistes qui n’ont jamais planté ou semé quoi que ce soit de leur vie, n’est pas destinée au vilain « agro-business » et à des exploitations gigantesques gérées par des « agro-managers ». Les bénéficiaires du projet des 16 réserves sont à 55% des éleveurs et la superficie moyenne des exploitations des 450 agriculteurs est de 80 hectares. Certains sont même en bio…
Enfin, l’édito prend l’exemple du Sud-Vendée, région qui possède plusieurs réserves d’eau depuis des années, sans que cela ait jamais mobilisé les foules hargneuses et réactionnaires. Grâce aux retenues d’eau, les prélèvements ont été réduits de moitié dans les nappes en été, dont le niveau s’est considérablement amélioré. Qui témoigne de cela ? Un représentant de l’ « agrobusiness » ? Un responsable de la FNSEA ? Non, le représentant local de France Nature Environnement.
Ainsi, ces projets de réserves d’eau démontrent leur grande utilité dans un contexte où l’eau se raréfie à certains moments de l’année. S’opposer à cela, c’est s’opposer à la véritable écologie.
Article écrit par Aymeric Belaud. Publié avec l’aimable autorisation de l’IREF.
L’IREF est un « think tank » libéral et européen fondé en 2002 par des membres de la société civile issus de milieux académiques et professionnels dans le but de développer la recherche indépendante sur des sujets économiques et fiscaux. L’institut est indépendant de tout parti ou organisation politique. Il refuse le financement public.
L’IREF est un « think tank » libéral et européen fondé en 2002 par des membres de la société civile issus de milieux académiques et professionnels dans le but de développer la recherche indépendante sur des sujets économiques et fiscaux. L’institut est indépendant de tout parti ou organisation politique. Il refuse le financement public.

Articles actuels de l’auteur