Omicron: l’Afrique du Sud arrête la recherche des cas contacts et la mise en quarantaine des personnes asymptomatiques

Par Tom Ozimek
30 décembre 2021 03:41 Mis à jour: 30 décembre 2021 07:47

L’Afrique du Sud va arrêter la recherche des cas contacts et mettre fin à la quarantaine pour les personnes asymptomatiques, car la dynamique de l’épidémie justifie un changement vers l’atténuation et l’abandon des stratégies de confinement, qui ne sont « plus appropriées », selon un haut responsable de la santé.

Le directeur général de la santé du pays, le Dr Sandile Buthelezi, a indiqué aux responsables des départements de santé provinciaux, dans une circulaire du 23 décembre, que seules les personnes ayant développé des symptômes devaient être testées et isolées, la période de quarantaine étant fixée à 8 jours pour les personnes présentant des symptômes légers et à dix jours pour les cas graves de Covid-19.

Le Covid-19 est la maladie causée par le virus du PCC (Parti communiste chinois).

« Les stratégies de confinement ne sont plus appropriées – l’atténuation est la seule stratégie viable », affirme M. Buthelezi dans le document. « La quarantaine a coûté cher aux services essentiels et à la société, car de nombreuses personnes restent à l’écart de leur travail et perdent ainsi leurs revenus et les enfants manquent leur scolarité. »

M. Buthelezi estime que l’évolution vers l’atténuation est particulièrement appropriée face aux variants plus récents et plus transmissibles comme Omicron. Elle note que les nouvelles connaissances sur le virus montrent une forte proportion de malades asymptomatiques, un degré élevé de propagation asymptomatique et pré-symptomatique. Par contre, le nombre de cas diagnostiqués est minime.

« Nous n’identifions jamais de patients à haut risque », affirme-t-il, ajoutant que les tests sont orientés vers une minorité symptomatique. En fait, la définition de « haut risque » n’a probablement « plus de sens » car elle ne tient pas compte des nouveaux variants plus hautement transmissibles comme Omicron, ni de la propagation par aérosol et ni de l’immunité préexistante.

Selon lui, la proportion de Sud-Africains ayant une certaine immunité due à la vaccination ou à une infection passée est élevée, citant plusieurs études qui montrent que 60 à 80 % des personnes ont une immunité due à une infection passée.

L’Afrique du Sud est en tête du continent en termes de cas de Covid-19 et de décès, ainsi que de vaccinations, et son expérience est suivie de près dans le monde entier depuis qu’elle est devenue l’un des premiers pays à identifier le variant Omicron.

Si le variant Omicron a entraîné une forte augmentation des infections en Afrique du Sud, il ne s’est pas accompagné de l’augmentation des hospitalisations et des décès observée lors des vagues précédentes.

Les premières études des fabricants de médicaments indiquent que certains des traitements actuels contre le Covid-19 semblent être efficaces contre Omicron, tandis que les premières données provenant d’Afrique du Sud suggèrent que la souche est beaucoup moins grave.

Toutefois, même si l’infection par Omicron entraîne des conséquences moins graves, son taux de croissance rapide – qui proviendrait de la combinaison d’une transmissibilité plus élevée et d’une meilleure évasion immunitaire – se traduira probablement par un plus grand nombre d’infections. Ainsi, « le nombre absolu de personnes présentant des conséquences graves pourrait être important », ont déclaré les Centres de contrôle et de prévention des maladies dans un communiqué.


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