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Les Français «ont l’impression de vivre dans des favelas où n’importe qui peut prendre une balle», pointe Jean-Philippe Tanguy

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Jean-Philippe Tanguy, le chef de file du parti dans les négociations budgétaires du RN, à l’Assemblée nationale.

Photo: STEPHANE DE SAKUTIN/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme, s’est exprimé au micro de CNews ce mercredi 23 août. Déplorant le climat d’insécurité généré par les cartels de la drogue qui « gagnent du terrain », il est revenu sur la mort de cet enfant de 10 ans à Nîmes.    
Ce lundi soir à Nîmes, un enfant de 10 ans est décédé, victime d’une fusillade liée au trafic de stupéfiants. Ce type de drame témoigne de la violence des affrontements entre délinquants pour le contrôle des points de deal. Jean-Philippe Tanguy, qui était l’invité de la Matinale ce mercredi, a pointé le niveau d’insécurité auquel la France se trouve confrontée.
Pas de démantèlement « sur le long terme » des cartels de la drogue
« Les Français ne reconnaissent plus leur pays et ont l’impression, à juste titre, de vivre maintenant dans des quartiers qui sont comme des favelas, avec des règlements de compte, où n’importe qui peut prendre une balle », a lancé le député de la Somme, faisant référence au décès de l’enfant de 10 ans à Nîmes. Les Français découvrent qu’en France, « un enfant peut être victime d’une tragédie », lors d’un « règlement de compte de cartel », a-t-il ajouté au micro de CNews.
Indiquant que le système pénal français s’attaquait enfin au démantèlement des cartels de la drogue, il a cependant souligné que celui-ci ne s’attaquait pas au démantèlement « sur le long terme » de ceux-ci.
Selon lui, même si les policiers et les gendarmes, « veulent faire leur travail », même si les douaniers « luttent courageusement », il n’y a pas de « baguette magique » pour régler ce problème, mais plutôt une « action dans la durée ferme », qui ne pourra se faire sans une « volonté politique ».

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Les cartels de la drogue « gagnent du terrain » et « se permettent tous les comportements »
À ce propos, il a dénoncé la « banalisation de la consommation de drogue dans notre pays », mentionnant un « relâchement de la volonté de lutter contre la drogue, avec une consommation à tous les étages de la société », et a aussi évoqué des forces politiques – et « en particulier la gauche mais pas seulement », a-t-il tenu à préciser – qui « envisagent le fait de ne plus lutter contre la drogue ».
Depuis des années à la tête de l’État, il y a des forces politiques qui débattent « de la dépénalisation, voire de la légalisation » de la drogue, ce qui a pour conséquence de banaliser la consommation de drogue.
« C’est un désarmement général de l’État, ça fait des années qu’on entend ça, qu’il y a une relativisation, donc il n’y a pas de volonté de démantèlement », a enfin déclaré Jean-Philippe Tanguy, concluant que les cartels de la drogue « gagnent du terrain » et « se permettent tous les comportements ».