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Plus de 50 jihadistes tués par l’armée française près de la frontière burkinabè au Mali

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L'armée française patrouille dans une zone rurale lors de l'opération Barkhane dans le nord du Burkina Faso en novembre 2019.

Photo: : MICHELE CATTANI/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Une cinquantaine de jihadistes en moto affiliés à Al-Qaïda appartenant à une katiba du groupe Ansarul Islam ont été tués par l’armée française au Mali.
La ministre des Armées, Florence Parly, a annoncé le 1er novembre qu’une cinquantaine de jihadistes affiliés à Al-Qaïda ont été tués le 30 octobre au cours d’une opération menée au Mali par l’armée française dans la zone dite des « trois frontières », à proximité du Burkina Faso.
« Le 30 octobre au Mali, la force Barkhane a conduit une opération qui a permis de neutraliser plus de 50 jihadistes, confisquant également des armes et du matériel », a-t-elle déclaré à l’issue d’une rencontre avec les autorités de transition malienne dans le cadre d’un voyage au Niger et au Mali.
« Cette action d’opportunité porte un coup significatif à un groupe terroriste affilié à Al-Qaïda, une katiba (l’équivalent d’un bataillon, ndlr) d’Ansarul Islam, opérant dans la région de Boulikessi, près de la frontière avec le Burkina Faso », a-t-elle ajouté.
« Alors que les autorités de transition malienne ont réaffirmé leur engagement dans la lutte contre le terrorisme, ce succès tactique nous montre une fois de plus que les groupes terroristes ne peuvent pas agir impunément face à nos forces », a ajouté Mme Parly.

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Des armes saisies et des motos détruites
Selon elle, l’armée française a pu repérer par ses drones une importante colonne de jihadistes à moto. « Ces motos se sont ensuite groupées et dissimulées sous les arbres. Nous avions deux Mirage dans la zone, Barkhane a immédiatement déclenché l’opération et a lancé une frappe ».
Une cinquantaine d’armes ont été saisies et une trentaine de motos détruites. L’opération s’est déroulée « avec la participation des forces spéciales de l’opération Sabre », selon une source militaire.
Fondé par le Burkinabè Malam Dicko, le groupe islamiste Ansarul Islam a revendiqué de nombreuses attaques contre l’armée burkinabè. Les États-Unis l’avaient placé sur leur liste noire « terroriste » début 2018.
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