Le propriétaire d’une ancienne ferme a constaté avec stupeur que la bâtisse était squattée par une famille de 12 personnes.
Pendant plusieurs jours, la ferme de Jean-Pierre Gacon a été squattée par une famille de Roms. Située à Vaulx-en-Velin, au niveau de la place Pasteur, la bâtisse était inoccupée au moment où les squatteurs y ont élu domicile, M. Gacon se trouvant dans sa résidence principale de Vienne (Isère) au moment des faits.
D’après BFM TV, la famille de Roms, composée de douze personnes, est venue du camp installé dans le quartier du Mas-du-Taureau de Vaulx-en-Velin.
« Ils ont sorti tout le mobilier qui ne les intéressait pas. Ils ont fait disparaître les papiers de famille qui étaient dans les armoires. Notre frigo sert de banc dans la cour. Et j’ai vu que dans la cheminée, ils brûlaient des tiroirs de nos armoires », a expliqué M. Gacon aux journalistes de la chaîne d’information en continu.
« Je n’ai plus le droit de rentrer dans le logement. Les fonctionnaires me l’interdisent, […] ils me disent qu’ils ne peuvent absolument rien faire, que je ne suis plus chez moi », poursuit le propriétaire des lieux.
La préfecture du Rhône alertée
Selon M. Gacon, les squatteurs auraient pénétré dans l’ancienne ferme le dimanche 1er novembre. Citée par BFM TV, la famille squattant la bâtisse affirme pour sa part s’être installée le mercredi 28 octobre et prétend que la demeure était ouverte.
Jean-Philippe Gacon assure pourtant s’être rendu sur place le jeudi 29 octobre, sans apercevoir qui que ce soit. Ses voisins rapportent avoir constaté que la maison était occupée le dimanche 1er novembre.
Alertée de la situation, la préfecture du Rhône s’est saisie de l’affaire et les squatteurs ont finalement été relogés, permettant à M. Gacon de récupérer son bien le 5 novembre. Le propriétaire a toutefois découvert que la ferme était dans un état déplorable.
« Toutes les serrures sont cassées, les volets sont fracturés, les meubles qui restent sont vidés. Une partie des meubles a été brûlée dans la cheminée. Mes livres d’art ont disparu. Mes vêtements de travail et de chasse ont disparu et les archives de la famille ont disparu aussi. La maison est jonchée de matelas qui sortent de je ne sais où », a déclaré le propriétaire de la ferme aux journalistes du Progrès.
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