Seine-Saint-Denis : un jeune de 18 ans tué d’une balle dans la cité des 3000, à Aulnay-sous-Bois

Par Emmanuelle Bourdy
1 juin 2022 09:46 Mis à jour: 1 juin 2022 09:46

À Aulnay-sous-Bois, dans la cité des 3000, un jeune de 18 ans a été tué dans la nuit de lundi à mardi. Il est possible qu’il s’agisse d’un règlement de compte. Des témoins ont indiqué avoir vu deux individus masqués cette nuit-là et l’un d’eux serait l’auteur du crime.

Eyoub B. M., un jeune adulte allant sur ses 19 ans, a été abattu d’une balle dans la nuit du 30 au 31 mai dernier, un peu avant minuit. Un homme lui a tiré dessus avec une arme automatique, rue Paul-Cézanne, dans la cité des 3000 à Aulnay-sous-Bois, rapporte Le Parisien. La victime habitait non loin du lieu où se sont produits les faits.

Le jeune homme abattu par un seul tir

Le quotidien relate que des témoins de la scène se trouvaient dans une voiture lorsqu’ils ont aperçu deux individus armés passer par un petit portail situé au fond de la rue. Tous deux avaient le visage dissimulé. L’un des deux hommes, en possession d’une arme de poing, se serait mis à tirer à plusieurs reprises. La voiture dans laquelle se trouvaient les deux témoins a été touchée, de même que d’autres véhicules.

Les témoins auraient alors quitté les lieux, toujours à bord de leur voiture, pour se réfugier sur le parking d’une mosquée. Après être revenus sur les lieux à pied, ils auraient découvert un jeune homme étendu sur le sol. Malgré l’intervention du Samu, la victime n’a pas pu être sauvée. Touchée par une balle de 9 mm, elle est décédée quelques instants après l’arrivée des secours.

Les images des caméras de vidéosurveillance ne pourront pas être exploitées

Une enquête, confiée à la brigade criminelle, a été ouverte pour « meurtre en bande organisée », précisent nos confrères. Dans leurs investigations, les enquêteurs devront se passer des images des caméras de vidéosurveillance, dont les mâts ont tous été sciés. Selon la source, un chargeur a été retrouvé sur un sentier menant à un parking, non loin du lieu du crime. Il contenait d’ailleurs encore des munitions.

Une source proche du dossier a précisé au Parisien qu’Eyoub B. M. était connu des services de police « pour des petits délits de droit commun, mais pas pour des affaires de stupéfiants ». Toutefois, l’hypothèse du règlement de compte lié aux trafics de stupéfiants n’est pas écartée. La source mentionne qu’un « point de stups » se trouve d’ailleurs près de l’endroit où le jeune homme a été abattu. Une source policière a mentionné que la situation était « très tendue entre les quartiers des 3000, de la cité de l’Europe et celle du Gros Saule, entre autres pour des affaires de stups ».

***

Chers lecteurs,
Abonnez-vous à nos newsletters pour recevoir notre sélection d’articles sur l’actualité.
https://www.epochtimes.fr/newsletter

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.