«S’il gagne, je me tire» : Michel Sardou menace de quitter la France si la Nupes l’emporte, Mélenchon lui répond
Le chanteur français Michel Sardou.
Photo: ALAIN JOCARD/AFP via Getty Images
Pour Michel Sardou, il n’y a pas de tergiversations. Il menace de quitter l’Hexagone si Jean-Luc Mélenchon et l’alliance Nupes venaient à remporter les élections législatives. Le leader de la France insoumise ne s’en est pas offusqué et a même proposé de rencontrer le chanteur.
Les élections législatives, qui se dérouleront les 12 et 19 juin prochains, vont être décisives pour Michel Sardou. Celui qui chantait dans les années 1970 : « Ne m’appelez plus jamais France, la France elle m’a laissé tomber », a décidé de « se tirer » en cas de victoire de la Nupes (Nouvelle union populaire écologique et sociale). Ce jeudi 2 juin, il s’en est expliqué dans une interview accordée à Paris Match.
« Je veux vous convaincre de rester en France quand nous aurons gagné »
« S’il gagne, je me tire », a lancé Michel Sardou, pointant les « excès » de celui qui vise le poste de Premier ministre. « Ou alors je déclare la Normandie duché et je mets des barrières partout », a renchéri le chanteur, qui n’en est pas à son premier coup de gueule. « Vous écoutez Mélenchon promettre la retraite à 60 ans, le Smic à 2000 euros ? Tout le monde sait que c’est impossible ! », s’est-il encore indigné auprès de nos confrères.
De son côté, Jean-Luc Mélenchon a aussitôt réagi. Loin d’être offusqué par de tels propos, il a même demandé à rencontrer le chanteur populaire. « Monsieur Michel Sardou, m’accordez-vous un entretien ? Je veux vous convaincre de rester en France quand nous aurons gagné. Beaucoup de Français vous aiment et le pays a besoin de votre affection aussi », a-t-il mentionné sur Twitter ce 2 juin.
Sur France info, l’ancien candidat à la présidentielle a déclaré que le chanteur faisait « partie du patrimoine », que cela lui plaise ou non. « Et puis lui-même, il aime son pays. Je vous rappelle quand même : ‘Ne m’appelez plus jamais France’. Donc je vais lui dire : ne faites pas ça ! », a précisé Jean-Luc Mélenchon. « Monsieur Sardou, ne partez pas, restez, on vous aime trop et vous aimez trop votre pays. Rappelez-vous la phrase de Danton : on n’emmène pas sa patrie à la semelle de ses chaussures », a conclu l’homme politique.
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