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Un passionné de voitures américaines achète une épave et construit une Mustang Fastback de 1967

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Une plaque de véhicule historique national est présentée sur la voiture de cinéma Ford Mustang Bullitt 1968 originale, à l'exposition Ford du North American International Auto Show 2018, le 15 janvier 2018 à Détroit, dans le Michigan.

Photo: Bill Pugliano/Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Gildas Massé est un passionné de mécanique. Garagiste depuis 16 ans à son propre compte au Landreau (Loire-Atlantique), non loin de Nantes, il a entrepris la construction de la Mustang Fastback de 1967, la célèbre voiture américaine.
« J’ai mis un moment à franchir le pas »
« J’ai une vraie passion pour les Américaines avec un moteur V8 », explique le mécanicien Gildas Massé qui a débuté la construction de sa propre Mustang Fastback il y a deux ans, en partant d’une épave qu’il a trouvée dans l’été 2019 à Marseille, rapporte Actu.fr. Cet homme, qui se définit comme « exigeant et perfectionniste », explique qu’il savait qu’il allait « y consacrer beaucoup de temps et un peu d’argent », et c’est la raison pour laquelle il a « mis un moment à franchir le pas », le projet étant depuis longtemps « dans un coin de [sa] tête ».

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« Là où je m’éclate, c’est dans la fabrication de pièces, la conception… le fait de personnaliser. Ici, je fais quelque chose qui n’est pas courant. C’est un challenge », souligne-t-il, ajoutant que « cette voiture a un tempérament assez fort ». « J’adore la ligne de la Fastback. […] et je peux y apporter les améliorations que je veux », confie le passionné qui a travaillé dur, aussi bien au niveau de la carrosserie que de la peinture ou encore sur la mécanique en y apportant des améliorations modernes sur les freins, la direction assistée ou encore les suspensions. Les pièces du bolide viennent d’ailleurs toutes des États-Unis, indique Actu.fr.
« Celle-ci, hors de question de la vendre. Je la garde, à vie ! »
Impatient de conduire le produit qui sera normalement terminé à la fin de l’année, Gildas Massé avoue : « Quand on a roulé au volant d’une voiture comme ça, qui vibre, il n’y a pas besoin de rouler vite pour prendre un plaisir pas possible. C’est presque jouissif. »
Dernièrement, il a d’ailleurs démarré la mythique Américaine, non sans quelques appréhensions. « La veille, on ne dort pas trop. On a beau tout vérifier, on ne sait jamais », admet-il. En tous cas, la Mustang Fastback de 1967 est une voiture unique. « Celle-ci, hors de question de la vendre. Je la garde, à vie ! » conclut le mécanicien.