Une jeune fille de 12 ans est arrêtée pour avoir pointé 4 élèves dans sa classe en formant un pistolet avec ses doigts

Par Zusmee Byamba
12 octobre 2019 22:22 Mis à jour: 12 octobre 2019 22:22

Une jeune fille de 12 ans a été accusée de crime de menaces lorsqu’elle a pointé ses doigts symboliquement sous la forme d’une arme à feu vers quatre de ses camarades de classe.

La fillette, de l’école Westridge à Overland Park, dans le Missouri, était en classe lorsqu’un autre élève lui a demandé qui elle tuerait si elle pouvait tuer cinq personnes dans la classe, a déclaré une source anonyme au journal The Kansas City Star.

Elle a ensuite formé un pistolet avec ses doigts et les a dirigés vers quatre élèves, un par un, avant de diriger son arme symbolique vers elle-même. En conséquence, elle a été envoyée au bureau du directeur, Jeremy McDonnell, avec les autres élèves impliqués.

Après avoir interrogé les élèves, l’école a recommandé l’arrestation de la jeune fille, a déclaré une source à The Star, et la police a été appelée.

La police a amené la fillette hors de son école, menottes aux poignets. Ils l’ont arrêtée et l’ont accusée de crime de menaces.

Selon des documents du tribunal de district du comté de Johnson, la jeune fille « a illégalement et criminellement fait part de sa menace de commettre des actes de violence, dans l’intention de placer une autre personne dans la peur ou dans le but de provoquer l’évacuation, le confinement ou la perturbation d’activités régulières en cours… » ou créer le risque de causer une telle peur.

La police a ensuite relâché la jeune chez sa mère.

La jeune fille a une audience prévue mardi avec la division pour mineurs du tribunal de district du comté de Johnson.

« Je pense que c’est quelque chose qui aurait probablement pu être traité dans le bureau du directeur et qui a pris une ampleur extrême », a déclaré son grand-père, Jon Cavanaugh, où la jeune fille réside actuellement.

Il a ajouté que sa petite-fille n’avait pas accès à une véritable arme à feu et qu’elle n’avait aucune intention de faire du mal à qui que ce soit. « Elle était juste en train de parler. »

Les responsables du district de Shawnee Mission School ont déclaré à The Star qu’ils ne pouvaient pas discuter de l’affaire en raison de la législation sur la protection de la vie privée, mais que ce n’était pas le district qui avait arrêté la jeune fille.

« Nous ne faisons pas cela », a déclaré le porte-parole David Smith. « Ce n’est pas notre travail. » Il a déclaré que le rôle des responsables de district n’était « pas d’appliquer la loi, mais d’assurer la sécurité des enfants et des adultes ».

Mais il a également annoncé à la presse que le fait de pointer ainsi un pistolet pourrait violer la politique du district contre le harcèlement. « On peut ne rien avoir dans la main, mais être si oppressant que la personne se sente vraiment menacée », a déclaré M. Smith.

Selon les politiques de la Shawnee Mission, l’intimidation est définie comme « tout acte ou menace intentionnel, écrit, verbal, électronique ou physique, suffisamment grave, persistant et suffisamment envahissant pour pouvoir : blesser un élève ou endommager la propriété d’un élève ; susciter la peur de nuire à un élève ou de causer des dommages à la propriété d’un élève ; interférer avec l’éducation ou la participation d’un élève à une activité ou à un événement parrainé par l’école ou créer un environnement éducatif intimidant ou menaçant. »

La politique stipule que « l’interrogation, la discipline corrective et / ou le renvoi aux forces de l’ordre seront utilisés ».

« Je suis vraiment inquiet pour l’avenir de ma petite-fille », a déclaré son grand-père. Il a ajouté qu’on lui avait dit qu’elle pourrait faire face à jusqu’à un an dans un centre de détention pour mineurs.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.