US Open : Diane Parry mate Renata Zarazua et passe au troisième tour

Diane Parry a maté la Mexicaine Renata Zarazua au bout d'un match échevelé jeudi et s'est qualifiée pour le troisième tour de l'US Open.
Photo: : JULIEN DE ROSA/AFP via Getty Images
La Française Diane Parry a maté la Mexicaine Renata Zarazua (82e mondiale) au bout d’un match échevelé jeudi et s’est qualifiée pour le troisième tour de l’US Open, où ne figurera pas son compatriote Valentin Royer, éliminé.
L’ancienne numéro un mondiale juniors a dû cravacher durant 2h46 pour se défaire de Zarazua, tombeuse, au premier tour, de l’Américaine Madison Keys (n°6), vainqueure de l’Open d’Australie en début d’année.
Après deux sets à sens unique, tout s’est joué lors d’un troisième set, conclu sur un tie-break riche en rebondissements, tout comme les jeux qui avaient précédé.
107e joueuse mondiale, Parry a très vite pris les devants (8-3), mais a dû subir un nouvel assaut de Zarazua, qui a quasiment recollé (8-7), portée par les encouragements d’un public largement acquis à sa cause.
Parry a usé du revers slicé et cherché régulièrement les lignes en coup droit
Durant ce jeu décisif, « j’ai essayé de donner le max sur chaque point, de jouer le plus juste possible, même si ce n’était pas forcément le meilleur niveau de jeu à la fin », a commenté la Française après sa victoire.
Adepte des longs échanges, la Mexicaine est un petit gabarit (1,60 m) qui compense son manque de puissance par sa couverture du terrain et sa capacité à imprimer un faux rythme aux échanges.
Pour s’en débarrasser, Parry a usé du revers slicé et cherché régulièrement les lignes en coup droit pour la déborder.
La Niçoise accède pour la première fois au troisième tour à New York, altitude qu’elle a déjà connu dans les trois autres étapes du Grand Chelem.
Au troisième tour, se dresse sur sa route l’Ukrainienne Marta Kostyuk (n°27).
« C’est un match qui est jouable », a estimé Parry, mais « ça va être dur. »
Valentin Royer, s’est lui arrêté au deuxième tour
L’autre Français du jour en lice, Valentin Royer, s’est lui arrêté au deuxième tour.
Titulaire d’une invitation à l’US Open, il avait fait forte impression au premier tour en repoussant, en trois petits sets, le Chinois Bu Yunchaokete (74e).
Il ne s’agissait que de son second succès en Grand Chelem, après avoir franchi un tour à Wimbledon face Stefanos Tsitsipas, qui avait jeté l’éponge alors qu’il était mené deux sets à rien.
Opposé au Canadien Denis Shapovalov (tête de série n°27) au deuxième tour à New York, Royer s’est, une nouvelle fois, montré à la hauteur de l’événement, même s’il a fini par plier, 7-6 (8-6), 3-6, 7-6 (7-4), 6-3.
En présence d’un gros client sur dur, le Français s’est appuyé sur son puissant gabarit (86 kg pour 1,88 m) pour tenter de diriger l’échange et de jouer très long.
Il a breaké son adversaire dans les trois premiers sets, mais s’est fait remonter dans deux d’entre eux, pour finir par perdre chaque tie-break.
« J’aurais pu un peu plus lâcher mes coups à des moments », a regretté Royer après son match, qui s’est dit « très déçu ». « J’étais un peu trop poussif au lieu d’être agressif. »
« Ca se joue à des détails », a-t-il ajouté, « la gestion du bruit (le public soutenait majoritairement Shapovalov), des émotions, savoir quand temporiser, quand attaquer. »
Le Français a fini par céder au quatrième set, durant lequel il s’est fait masser l’épaule droite. « C’est une petit alerte, mais ce n’est pas l’épaule qui a fait que j’ai perdu le match », a-t-il estimé.

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