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A New York, le pétrole côté à la baisse en raison des prises de bénéfices

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Photo: Gerald Herbert-pool/Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Le pétrole coté à New York a terminé en baisse mardi, sous l’effet de prises de bénéfices, après avoir atteint la veille un plus haut depuis juillet 2015.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en décembre, référence américaine du brut, a perdu 15 cents pour terminer à 57,20 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
« La tentation de liquider une partie de ses investissements est élevée. C’est classique au lendemain de fortes progression », a expliqué Bill O’Grady de Confluence Investment.
Mais « la baisse est très légère par rapport à la hausse de 1,71 dollar connue la veille car la pression demeure très forte en Arabie saoudite », a ajouté James Williams de WTRG Economics.
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a accusé l’Iran d’implication dans la fourniture de missiles aux Houthis, les rebelles du Yémen, ce qui constitue, selon lui, une agression militaire directe contre son pays.
« Cela pourrait être considéré comme un acte de guerre », a-t-il dit.
« Un de ses ministres a fait un commentaire similaire sur le Hezbollah libanais. La question est : est-ce qu’ils le pensent vraiment ? Une chose est sûre : s’il devait y avoir une interruption dans la production saoudienne à la suite d’un conflit militaire, il n’y aurait pas de capacité de réserve pour pallier ce manque », a analysé M. Williams.
Les rebelles chiites houthis ont affirmé quant à eux n’avoir reçu aucun missile iranien, menaçant néanmoins de tirer d’autres missiles sur les « ports, les aéroports, les postes frontaliers et les installations vitales » en Arabie saoudite et aux Emirats arabes en cas de maintien du blocus que Ryad vient de durcir contre le pays.
Les marchés attendaient par ailleurs la publication mercredi des données officielles du ministère américain de l’Energie (DoE) sur les réserves des Etats-Unis.
Pour la semaine achevée le 3 novembre, les analystes tablent sur une baisse de 2,7 millions de barils des réserves de brut, de 1,9 million de barils des réserves d’essence, et de un million de barils des réserves de produits distillés, selon la médiane d’un consensus compilé par Bloomberg.