Barbara Pompili lance la charte pour « des plages sans déchets plastiques »

Par Epoch Times avec AFP
12 août 2020 12:19 Mis à jour: 12 août 2020 18:26

« Tout le monde peut être éco-citoyen en évitant de jeter son masque par terre », rappelle la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili qui se désole d’avoir « encore à faire passer » ce message.

Depuis le début du déconfinement, les masques sont souvent jetés par terre dans les rues, dans les parcs et sur les plages. Pour y remédier, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, en déplacement à Biarritz dans les Pyrénées-Atlantiques, a lancé ce mercredi 12 août la « charte pour des plages sans déchets plastiques » et invité les villes littorales à y adhérer, se désolant d’avoir « encore à faire passer » des messages sur le jet de masque à terre.

Selon Mme Pompili, une dizaine de villes, dont Biarritz, ont déjà adhéré et « vingt autres veulent s’engager » en faveur de la Charte qui liste 15 gestes concrets en matière de prévention, dont sensibilisation et nettoyage.

Présentée en 2019 par Brune Poirson, alors secrétaire d’État à la Transition écologique, la Charte est « expérimentée » depuis et entend contribuer à atteindre l’objectif fixé par le Plan biodiversité de « zéro plastique rejeté en mer d’ici 2025 ».

Le rôle des relais locaux

Mme Pompili a insisté sur le rôle du local, associations et collectivités, pour ces objectifs. « On peut faire les plus belles lois du monde, si ça n’est pas repris en local, on n’y arrivera pas », a-t-elle déclaré, appelant « tous les élus du littoral » à signer la charte, « un projet assez facile, une entrée dans l’écologie » selon elle.

Évoquant par ailleurs la recrudescence de déchets plastiques liées à la crise du virus du PCC, Mme Pompili a rappelé que « tout le monde peut être éco-citoyen en évitant de jeter son masque par terre », tout en se disant « désolée d’avoir encore à faire passer ce genre de message ».

Connu communément comme le nouveau coronavirus et responsable de la maladie infectieuse respiratoire appelée Covid-19, le virus du PCC s’est déclaré à Wuhan, en Chine, vers le mois de novembre. Il s’est répandu dans le monde entier à cause du Parti communiste chinois (PCC) qui a tout fait pour le dissimuler.

Un « désastre écologique quotidien »

A l’occasion de la visite de Mme Pompili, la Sepanso (Société pour l’étude et l’aménagement de la nature dans le Sud-Ouest), influente association environnementale de la région, a tiré la sonnette d’alarme sur « l’utra-poubellisation des plages du littoral lors de rassemblements nocturnes sauvages » avec bières, bouteilles souvent cassées, mégots, cartons, gobelets, dans le département voisin des Landes.

Dénonçant une réponse ministérielle « pas à la hauteur », la Sepanso estime dans un communiqué qu’afin d’éviter ce « désastre écologique quotidien », « l’heure n’est pas à lancer une charte, mais à mettre en place un plan d’action urgent pour faire respecter les lois et réglementations en vigueur ».

 

Le saviez-vous ? 
Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.