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« Bien sûr que je veux être présidente de la République », a déclaré Marine Le Pen

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Marine Le Pen, présidente du Rassemblement National (RN).

Photo: : CLEMENT MAHOUDEAU / AFP

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Durée de lecture: 3 Min.

« Oui bien sûr que je veux être présidente de la République », a déclaré dimanche Marine Le Pen, qui ne voit à ce stade « aucun (autre) candidat » pour lui succéder à la tête du Rassemblement national et briguer la présidentielle en 2022.
« Oui bien sûr que je veux être présidente de la République. Pas pour moi-même parce que ça ne sera pas une promenade de santé, ni même un chemin de pétales de roses, mais parce que je pense que nous sommes les seuls à avoir les solutions », a déclaré sur Sud Radio la présidente du RN et ancienne finaliste de la présidentielle en 2017.

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« Pour l’instant il n’y a pas de candidat » pour lui succéder à la présidence du RN, a souligné Mme Le Pen qui a succédé à son père Jean-Marie Le Pen à la tête du parti en 2011.
Le prochain congrès du parti, en 2021, « choisira le futur dirigeant du mouvement, c’est-à-dire le futur candidat à la présidentielle », a ajouté Mme Le Pen, dont la nièce Marion Maréchal a récemment annoncé qu’elle n’avait pas l’intention d’être candidate en 2022.
Mme Le Pen a par ailleurs estimé que l’islam en France était « entre les mains de gens qui viennent de l’étranger », « plus radicaux que les musulmans nés en France ».
« C’est une radicalité d’importation » qui, selon elle, « menace en réalité les musulmans qui, eux, sont totalement intégrés, dans les lois et soumis à la Constitution française ».
« Je ne crois pas qu’être musulman, c’est obligatoirement être amené à vouloir que la charia soit supérieure aux lois de la République », a-t-elle affirmé, en citant une enquête de l’Ifop pour la fondation Jean Jaurès, réalisée fin août début septembre, selon laquelle 27% des musulmans interrogés (et 41% des musulmans étrangers) affirment que la charia devrait s’imposer aux lois de la République.
La présidente du RN a assuré qu’elle n’était « pas en lutte contre une religion » mais « contre le fondamentalisme islamiste » qui s’est développé « au travers de l’immigration anarchique ». Elle veut à cet égard « criminaliser » les organisations issues des Frères musulmans comme la fédération Musulmans de France (ex-UOIF).