Bradley Cooper parle de sa lutte contre ses démons et comment il garde la foi : «Je suis catholique dans l’âme»

Par Louise Bevan
22 octobre 2019 21:04 Mis à jour: 22 octobre 2019 21:04

« Il est ridiculement différent dans la vie réelle », a déclaré le réalisateur de la série de films Very Bad Trip, Todd Phillips, faisant référence à l’attitude désinvolte pour laquelle l’acteur Bradley Cooper est connu. « Les gens pensent qu’il ne fait que jouer une version de lui-même, alors que ça ne pourrait pas être plus différent de la vérité. »

Décrivant l’homme de 44 ans comme « vulnérable », M. Phillips, s’adressant au magazine The Hollywood Reporter en 2012, a tenu à démystifier la réputation complètement fausse de Bradley Cooper. « Il y a une chaleur en lui que vous ne connaîtrez jamais. »

Bradley Cooper prend des selfies avec ses fans lors de la première du film A Star Is Born (©Getty Images | VALERIE MACON)

Bradley a grandi près de Philadelphie aux États-Unis avec ses parents et sa sœur. Son père était agent de change et sa mère, d’origine italienne, était femme au foyer. Son père irlandais lui a inculqué une solide morale catholique, qui est restée profondément ancrée en lui pendant les premières années de son enfance et de son adolescence. Bradley Cooper est toujours resté proche de son père, abandonnant même Hollywood pour Philadelphie lorsque son père est tombé malade d’un cancer avant de finalement décéder en janvier 2011.

« Je suis catholique dans l’âme », a affirmé M. Cooper, ajoutant qu’il prie encore tous les jours.

Bradley Cooper pose avec son prix reçu pour la musique originale du film A Star Is Born aux BAFTAs (©Getty Images | BEN STANSALL)

La foi de Bradley Cooper a toutefois été mise à l’épreuve au fil des ans. Plus particulièrement, l’acteur est sobre depuis l’âge de 29 ans, lorsque l’abus de substances a atteint un sommet terrifiant. « J’étais tellement inquiet de ce que les gens pensaient de moi », a avoué M. Cooper après huit ans d’abstinence. « J’ai toujours eu l’impression d’être un étranger », a-t-il poursuivi. « J’ai réalisé que je n’allais pas être à la hauteur de mon potentiel. Je me suis dit : ‘Je vais ruiner ma vie, je vais vraiment la ruiner.' »

Une bataille réussie pour parvenir à la sobriété a finalement changé la vie de Bradley. Tout comme l’a fait sa remarquable personnalité, qui a refait surface dans sa vie et a pris de plus en plus d’ampleur.

Sam Elliott pose avec Bradley Cooper et Lady Gaga le 7 janvier 2019 (©Getty Images | FREDERIC J. BROWN)

Quand il avait 12 ans, Bradley Cooper a regardé à la télévision l’adaptation cinématographique du film Elephant Man de David Lynch, sorti en 1980. « Ce film m’a hanté », a révélé Bradley. « Je n’arrêtais pas de pleurer. » Le jeune garçon s’est profondément identifié à Joseph Merrick, l’Anglais déformé du XIXe siècle qui a porté le surnom d’Homme-éléphant toute sa vie. Bradley s’est ensuite rendu à Londres pour voir les effets personnels de M. Merrick, et il savait que sa direction artistique serait influencée par Joseph Merrick dans le futur.

Diplômé de la réputée université de Georgetown, Bradley Cooper a emprunté 70 000 $ en prêts étudiants pour étudier à l’école d’art dramatique de l’Actors Studio à New York. L’ambitieux étudiant s’est attaqué à Elephant Man pour sa thèse de maîtrise. Le doyen James Lipton s’est épanché auprès des parents de Bradley à ce moment-là : « Votre fils ira très loin. »

Et il est effectivement allé très loin. « À l’âge de 39 ans, je me suis arrêté et je me suis demandé : ‘Qu’est-ce que je veux vraiment faire ?' », a témoigné M. Cooper dans une entrevue avec la National Public Radio en 2018. « ‘Je veux raconter l’histoire de Joseph Merrick dans Elephant Man.’ C’est ce que j’ai fait. »

Joseph Merrick n’est cependant pas le seul personnage qui a permis à l’acteur de garder l’étincelle de la foi et de l’ambition dans son cœur. « Avoir un enfant, avoir une famille à moi », a révélé l’acteur, « c’est un miracle et quelque chose dont j’avais toujours rêvé. Je crois que ça m’a ouvert encore plus le cœur, au jour le jour, et permis d’être présent ». La petite fille de Cooper, Lea De Seine, est née en 2017, et la paternité lui rappelle de bons souvenirs.

« Mon père fait partie de ma vie de tous les jours », a avoué Bradley avec nostalgie. « Heureusement, Dieu merci, je rêve encore de lui. »

« Il vient me voir dans mes rêves. »

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.