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Cyril Hanouna caricaturé : LFI condamnée pour atteinte au « droit à l’image »

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L'animateur de télévision Cyril Hanouna, à Paris le 30 septembre 2021.

Photo: JOEL SAGET/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Le tribunal judiciaire de Nanterre a condamné vendredi La France insoumise à verser 3500 euros à Cyril Hanouna pour atteinte au « droit à l’image », en raison d’une caricature de l’animateur qui a valu au mouvement des accusations d’antisémitisme.
Se prononçant en référé au civil, le tribunal a aussi interdit la reproduction sur tout support de l’affiche, initialement mise en ligne sur les réseaux sociaux de LFI, puis retirée il y a quelques jours, selon le jugement dont l’AFP a eu copie.
Une action également au pénal
Cyril Hanouna, dont la plainte a été examinée mercredi, a également prévu une action au pénal, selon son avocat, Stéphane Hasbanian.
Il a pointé à l’AFP un « photomontage choquant », dont le caractère « antisémite » devra faire l’objet de cette nouvelle procédure.
LFI récuse toute « signification antisémite ».
Le mouvement de gauche radicale répond depuis plusieurs jours à de nombreuses interpellations après la publication de ce visuel destiné à battre le rappel pour participer aux manifestations du 22 mars contre le racisme.
L’iconographie des caricatures antisémites des années 1930 et de l’Allemagne nazie
On y voyait Cyril Hanouna, d’origine juive tunisienne et proche du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, en noir et blanc, sourcils froncés et grimace agressive.
Une image vue par de nombreux responsables politiques comme reprenant l’iconographie des caricatures antisémites des années 1930 et de l’Allemagne nazie.
Divers responsables LFI ont admis une « erreur » ou une « maladresse », reconnaissant ces derniers jours que l’image avait été générée par l’intelligence artificielle. Mais pas Jean-Luc Mélenchon qui a balayé l’accusation d’un tonitruant « taisez-vous » à un journaliste qui l’interrogeait dimanche.
Mercredi, le leader LFI a de nouveau repoussé les accusations d’antisémitisme liées à l’affiche litigieuse. « Ça fait sept jours qu’on nous tire dessus : ça passe à travers, ou presque », a-t-il lancé.