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Des journalistes de terrain protestent contre les « violences d’État »

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Un policier s'adresse à un journaliste de la télévision. Paris le 22 décembre 2018

Photo: : SAMEER AL-DOUMY/AFP/Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Plus de 350 médias et journalistes de terrain ont publié mercredi une tribune sur le site de franceinfo pour protester contre « les multiples violences d’État » dont ils estiment faire l’objet.
« Depuis trois ans maintenant, nous assistons à une volonté délibérée de nous empêcher de travailler, de documenter, de témoigner de ce qui se passe pendant les manifestations », écrivent ces journalistes, indépendants ou intégrés à une rédaction, en ce jour de 1er mai sous haute tension.

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« Il n’y a pas eu de manifestations ou de rassemblements ces derniers mois sans qu’un ou une journaliste n’ait été violenté physiquement ou verbalement par les forces de l’ordre », poursuivent-ils.

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« Plus récemment, un cap répressif a été franchi. Plusieurs confrères ont été interpellés et placés en garde à vue pour ‘participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations’, alors même que nous nous déclarons comme journalistes ».

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Les signataires appellent donc le gouvernement à prendre « les mesures nécessaires pour que les forces de l’ordre cessent » de les « harceler » et les laissent travailler « librement ».
Ils soulignent aussi qu’une majorité d’entre eux sont « indépendants et précaires » et que la carte de presse « est devenue extrêmement compliquée à obtenir ».

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« Or, les forces de l’ordre demandent systématiquement la détention d’une carte de presse pour nous permettre de travailler », une « exigence abusive ».
Ils demandent de ce fait à la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP) de leur attribuer une carte de presse.
La Commission marquerait de la sorte « sa solidarité avec les plus précaires d’entre nous et ferait un geste politique fort en faveur de la liberté de la presse en France », selon eux.
DS avec AFP