Depuis des mois, Didier Thézan et sa voisine sont en conflit. La raison : les animaux de Didier, en particulier son chien protecteur de troupeau nommé Patou, accusé d’aboyer…
D’après La Dépêche, cela fait plus de deux ans que Didier Thézan, un agriculteur, est en conflit avec sa voisine. Cela est arrivé peu après que celle-ci a acquis une maison à deux pas de la sienne et au cœur des 28 hectares de son exploitation bio.
« La maison était même une grange de la ferme au départ », déclare Didier, qui croyait pourtant être parti sur un bon pied avec sa nouvelle voisine. « Je lui ai offert la servitude de passage car le chemin qui dessert sa maison passe chez moi. De même le notaire l’avait bien prévenue que la maison était entourée par l’exploitation, avec les animaux », explique Didier.
Condom. Le chien Patou au cœur d’un conflit de voisinage https://t.co/VKwSbikS31 #chien #conflit #condom #voisinage
— La Dépêche du Midi (@ladepechedumidi) March 16, 2020
Au moment où la nouvelle propriétaire emménage, volaille, vaches et chien vivent déjà sur les lieux depuis longtemps. « Depuis, nous n’avons pas vraiment de contacts sauf quand je lui ai offert un verre ou que j’ai nettoyé un coin de son jardin avec mon tracteur », ajoute-t-il.
Cependant, un jour il reçoit, très surpris, une convocation pour une rencontre en mairie avec les élus : « Ma voisine se plaint que les coqs chantent trop et que le chien aboie. Outre le bruit, il y a aussi le fait que la volaille se balade partout. Mais elle n’a installé ni portail ni clôture ! Moi je ne dis rien au sujet de ses chats ! », explique Didier Thézan.
Une suite peu encourageante
Quelques jours plus tard, ils ont rencontré un conciliateur, mais rien n’a pas permis de dénouer le problème. « Par contre moi, j’ai reçu plusieurs visites des gendarmes qui me menacent de me retirer mon chien et de l’envoyer en fourrière ! » déclare l’agriculteur, outré par les événements.
« J’ai réduit mon poulailler mais je ne peux pas garder mon chien tout le temps dedans ; il a une fonction aussi, il protège mon exploitation et mes bêtes des prédateurs. Cette dame utilise le papier à en-tête de son employeur, le conseil départemental, et cela semble impressionner. Moi, comment je me défends sans de tels appuis ? », s’interroge Didier.
Aujourd’hui, ce dernier lance alors « une bouteille à la mer » pour trouver un médiateur à même de régler cette situation qui empoisonne davantage chaque jour la vie de chacun.
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