Logo Epoch Times

Grand Est : démantèlement d’un trafic d’immigration irrégulière et d’escroquerie dans le milieu béninois et sénégalais

top-article-image

Photo: : CHRISTOPHE SIMON/AFP via Getty Images

author-image
Partager un article

Durée de lecture: 3 Min.

18 personnes ont été mises en examen pour immigration irrégulière, faux et usage de faux, escroquerie, blanchiment et association de malfaiteurs.
La Brigade mobile de recherche de Metz (BMR) a démantelé un important réseau d’escroquerie et d’immigration irrégulière agissant à Troyes, Reims, Rouen et Paris. 18 personnes ont été mises en examen, selon des sources proches du dossier le 12 février.
Sept personnes ont été arrêtées en octobre, puis sept en novembre et quatre lundi dans le cadre d’une information judiciaire ouverte à Troyes pour immigration irrégulière, faux et usage de faux, escroquerie, blanchiment et association de malfaiteurs.

En cliquant sur le bouton Suivant, vous acceptez que le contenu de twitter soit chargé.

Trafic d’aides aux séjours irréguliers
L’enquête a débuté il y a plus d’un an et demi à l’aéroport de Roissy avec la découverte par les douanes de documents sénégalais, de faux documents, notamment des passeports, à destination d’habitants de Troyes. La première vague d’arrestations a visé des personnes soupçonnées d’être impliquées dans une escroquerie aux annonces d’emplois via le réseau social Facebook.
La suite des investigations a permis de démanteler un trafic d’aides aux séjours irréguliers, toujours dans le milieu béninois et sénégalais, avec certaines personnes suspectées de faire office d’agent immobilier en sous-louant des appartements à des ressortissants africains en situation irrégulière.
Environ 1500 euros par personne
La dernière vague d’interpellations lundi, « la fin de l’enquête » selon cette même source, a concerné des personnes considérées par les policiers comme auteurs d’escroqueries au crédit mais aussi d’aide aux séjours irréguliers. Le nombre de victimes est actuellement en cours de détermination avec un coût pour chacune d’elle d’environ 1500 euros, a précisé la source proche de l’enquête en estimant leur nombre à « une centaine ».
Les dix-huit suspects ont été mis en examen et la majeure partie d’entre eux écrouée, a ajouté la même source, en précisant que deux des quatre derniers interpellés avaient été placés en détention provisoire et les deux autres remis en liberté sous contrôle judiciaire.
L’enquête ouverte par la BMR de Metz, compétente sur toute la zone de défense Est de la France, a permis de déterminer que les documents étaient destinés au milieu béninois de Troyes, Reims, Paris et de sa région.