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Hérault : un joueur de rugby agressé et mutilé par plusieurs individus et leurs chiens

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Photo d'illustration. Crédit : PHILIPPE LOPEZ/AFP via Getty Images.

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Durée de lecture: 2 Min.

Grièvement blessé au visage, le jeune homme a dû être héliporté vers le CHU de Montpellier.
Les faits ont eu lieu le dimanche 12 janvier à Olonzac, une commune d’environ 1800 habitants située à une quarantaine de kilomètres à l’ouest de Béziers.
Vers 20h30, Antoni Galli, viticulteur et joueur de rugby de l’AS Olonzac, a été sauvagement agressé en rentrant d’un match.
Âgé de 25 ans, le jeune homme venait de s’arrêter à un distributeur automatique de billets de la Caisse d’Épargne et il comptait rejoindre ses coéquipiers à Siran afin de fêter leur victoire du jour, lorsqu’il a été pris à partie par plusieurs individus et leurs chiens.
Selon le quotidien régional L’Indépendant, les agresseurs auraient été au nombre de sept et auraient été accompagnés de deux chiens d’attaque.
Roué de coups, le jeune troisième ligne souffre de nombreuses plaies et morsures ainsi que d’un traumatisme crânien et d’une luxation du coude. Il a eu l’oreille arrachée et a également été violemment mordu à la lèvre.
Il a été transporté en hélicoptère vers le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Montpellier afin d’y être opéré.
« C’est un grand gaillard qui doit faire 1m90, ils ont dû taper fort », a expliqué Gérard Marcouire, le maire d’Olonzac, aux journalistes de France Bleu.
L’enquête confiée aux gendarmes
D’après l’édile, l’opération s’est bien passée et les jours d’Antoni Galli ne sont pas en danger. « J’ai eu la famille aujourd’hui [le lundi 13 janvier, ndlr], tout s’est bien passé, on est rassuré, cela aurait pu être beaucoup plus grave », souligne M. Marcouire.
Lundi soir, plus de 1000 personnes venues de tout le Minervois et de nombreux clubs de rugby se sont rassemblées à l’endroit de l’agression selon L’Indépendant.
« On en saura un peu plus quand la gendarmerie aura fini son enquête. Il faut que la justice agisse, et agisse fermement. On va voir qui est responsable, mais nous avons quelques doutes, bien sûr », conclut Gérard Marcouire.