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Irak : le Parlement kurde reporte les élections

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Les Kurdes syriens brandissent un portrait du leader kurde irakien Massoud Barzani alors qu'ils manifestent dans la ville syrienne de Qamishli le 23 octobre 2017 contre l'opération des forces irakiennes dans la ville multiethnique de Kirkouk et appellent la communauté internationale à défendre les régions kurdes en Irak. La rapidité avec laquelle les troupes irakiennes ont accablé les forces kurdes cette semaine à Kirkouk, riche en pétrole, quelques jours après l'éviction du groupe terroriste État islamique, marque un changement radical dans l'équilibre du pouvoir, selon les analystes. Le mandat de M. Barzani, premier et unique président élu de la région autonome du nord de l'Irak, a expiré en 2013. Il a été prolongé de deux ans, puis s'est poursuivi dans le chaos créé par la percée fulgurante du groupe terroriste État islamique (EI) en 2014.

Photo: DELIL SOULEIMAN / AFP / Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Ce vote intervient un mois après la tenue d’un référendum d’indépendance qui a provoqué une crise sans précédent entre Erbil et les autorités fédérales.
Bagdad a récemment déployé ses troupes dans de nombreuses zones qui étaient contrôlées depuis des années par les combattants kurdes (peshmergas).
« Le Parlement du Kurdistan a décidé durant sa session de reporter les élections parlementaires dans la région autonome de huit mois », a indiqué à l’AFP Bahzad Zebari, député de l’Union islamique du Kurdistan.
De son côté, Farsat Sofi, député du Parti démocratique du Kurditan (PDK de Massoud Barzani,) a déclaré à l’AFP que « le Parlement choisira la date des élections » législatives et présidentielle.
En outre, a ajouté M. Zebari, « le Parlement a décidé de geler les activités de la présidence du Kurdistan ».
Cette instance regroupe notamment le président kurde Massoud Barzani, chef du Parti démocratique du Kurdistan (PDK), son vice-président Kosrat Rassoul, membre de l’Union patriotique du Kurdistan (UPK), rival historique du PDK, ainsi que le chef du cabinet présidentiel, Fouad Hussein.
Le mandat de M. Barzani, premier et unique président élu de la région autonome du nord de l’Irak, a expiré en 2013. Il a été prolongé de deux ans, puis s’est poursuivi dans le chaos créé par la percée fulgurante du groupe terroriste État islamique (EI) en 2014.
Le gel des activités de la présidence et le fait que son mandat n’a pas été prolongé une nouvelle fois par le Parlement mettent un terme aux prérogatives de M. Barzani.
Conformément aux textes de loi au Kurdistan, c’était lui qui avait décidé du calendrier des élections générales du 1er novembre. Ce ne devrait plus être le cas après le vote de mardi, ont expliqué plusieurs parlementaires, qui indiquent que c’est désormais le Parlement qui annoncera le nouveau calendrier électoral.