La loi de la foule contre la survie de l’Occident : pourquoi devrait-on surveiller le Royaume-Uni

À l'instar des jours sombres de la Seconde Guerre mondiale, le pays insulaire pourrait une fois de plus être le canari dans la mine de charbon pour prédire la survie de la civilisation occidentale

Par Susan D. Harris
27 mars 2024 06:24 Mis à jour: 27 mars 2024 12:55

Il est difficile d’observer les effets de la diversité forcée, du multiculturalisme et de l’immigration de masse sur la minuscule île de Grande-Bretagne, la nation la plus densément peuplée d’Europe.

Au Royaume-Uni, en revanche, chaque jour ressemble à un épisode de « Survivor », car les personnes entassées comme des sardines craignent de plus en plus d’être expulsées de l’île.

Récemment, les manifestations concernant la guerre entre Israël et le Hamas ont mis en évidence la fragilité d’une culture et d’une nation britanniques sur le point de chavirer sous le poids de l’immigration et des clivages culturels.

Le célèbre YouTubeur britannique Paul Joseph Watson a couvert les événements sur place et a réagi aux remarques du premier ministre britannique selon lesquelles son pays est en train de sombrer dans la « loi de la foule » et que la situation est urgente. Le premier ministre faisait référence aux manifestants pro-palestiniens qui envahissent actuellement les rues du Royaume-Uni.

Paul Watson a partagé un graphique génial d’un utilisateur sur la plateforme de réseaux sociaux X, anciennement connue sous le nom de Twitter, censé détailler la montée de la loi de la foule à Londres. L’utilisateur a commenté : « Comment en est-on arrivé là ? Après avoir importé à Londres des millions de personnes originaires de pays où règne la loi du plus fort, la loi du plus fort s’est emparée de Londres. Les experts se penchent sur les chiffres pour déterminer si le fait de saper systématiquement la loi et l’ordre a pu avoir une incidence sur la loi et l’ordre. »

Pendant ce temps, les manifestants pro-palestiniens de toute la Grande-Bretagne ont promis de nouvelles marches, apparemment pour protester contre les attaques israéliennes à Gaza.

Paul Watson a également couvert les réactions à l’affirmation récente d’un autre membre du Parlement selon laquelle il existait des « zones de non-droit » à Birmingham. Pour étayer l’existence de ces « zones à risque », il a cité le journal Birmingham Mail, qui a rapporté qu’« en raison de la montée en flèche de la criminalité commise par les ‘jeunes urbains’, certaines parties du centre-ville sont des zones dangereuses, et les zones situées immédiatement autour de Birmingham sont des zones hostiles pour la même raison ».

Tout ceci survient après une énorme polémique autour d’un commentaire fait par un député conservateur sur la chaîne conservatrice GB News.

Lee Anderson a déclaré au média (où il anime également sa propre émission) : « Je ne crois pas vraiment que les islamistes ont pris le contrôle de notre pays, mais ce que je crois, c’est qu’ils ont pris le contrôle de [Sadiq] Khan, le maire de Londres, et qu’ils ont pris le contrôle de Londres. … Il a en fait donné notre capitale à ses amis ».

Sadiq Khan a alors répondu en trois mots à Lee Anderson, déclarant que ses remarques étaient « islamophobes, antimusulmanes et racistes » et qu’elles jetaient « de l’huile sur le feu de la haine antimusulmane ».

À partir de là, la situation s’est dégradée. Lee Anderson a été suspendu du Parti conservateur après avoir refusé de s’excuser et a ensuite fait défection au parti Reform UK.

Par la suite, un invité de GB News a déclaré que Sadiq Khan n’était « pas britannique. Il ne soutient pas la Grande-Bretagne ». Des voix se sont élevées pour demander que GB News fasse l’objet d’une enquête de la part de l’Ofcom, l’autorité britannique de régulation des communications. Et ce ne sera pas la première fois ; l’Ofcom semble cibler GB News pour des enquêtes assez souvent ces derniers temps.

Katie Hopkins est une autre YouTubeuse britannique qui s’est exprimée sur les guerres de culture du banissement en cours dans son pays. Dans une vidéo intitulée « How cancel culture (evisceration) REALLY works » (Comment fonctionne VRAIMENT la culture du banissement(éviscération)), Katie Hopkins donne son opinion sur ce qui est « actuellement fait à GB News par ceux qui veulent la voir disparaître ». Elle a également affirmé que « l’Ofcom est l’arme utilisée dans une guerre d’usure contre GB News ».

Elle est bien placée pour le savoir.

Cette personne célèbre, journaliste et comédienne controversée s’est employée à offusquer le public et à provoquer la colère de nombreuses personnes au cours de ces dernières années, mais elle est aussi devenue une héroïne conservatrice. Elle a été retweetée par le président Donald Trump à de multiples reprises, bannie de Twitter, réintégrée sur Twitter et expulsée d’Australie pour s’être moquée des confinements et de la quarantaine. Elle a qualifié l’islam de « plus grande menace » pour l’Europe et a été désignée comme cible d’un projet d’attentat terroriste par des partisans d’ISIS. Plus récemment, elle a réalisé sur YouTube un court métrage hilarant, à voir absolument, consacré à toutes les personnes qui ont « fait le forcing sur le vaccin ». Ce court métrage a été visionné plus d’un million de fois.

En 2020, Katie Hopkins a déclaré à l’animatrice conservatrice Candace Owens que sa situation en Grande-Bretagne allait bien au-delà de la culture du bannissement qui envahit l’Amérique. Elle a expliqué qu’au Royaume-Uni, il était devenu « acceptable » de penser qu’une attaque physique ciblée contre elle serait « bien accueillie et applaudie ».

Elle a continué à expliquer à Mme Owens qu’elle avait perdu ses emplois, sa maison (qui, selon elle, a dû être vendue en raison d’un litige), et qu’elle a même fait l’expérience du signalement de ses enfants aux services sociaux dans l’intention de les lui retirer. Elle a conclu en disant qu’au Royaume-Uni, « la noirceur, c’est que lorsqu’ils arrivent, ce n’est pas quelque chose de léger qui annule la culture, c’est qu’ils vous mènent à une extrémité où je crois vraiment qu’ils ne s’arrêteront que lorsqu’ils découvriront que vous vous balancez au bout d’une branche ». Son engagement fondamental, selon elle, est de ne pas permettre que cela se produise.

Au cours des quelques années qui se sont écoulées depuis cette interview, l’Amérique a vu la culture du bannissement passer de la censure en ligne aux conséquences dans la vie réelle : nous avons assisté, impuissants, à la mise en accusation du président Donald Trump dans quatre poursuites distinctes, à son inculpation pour 91 chefs d’accusation criminels et à la menace de sa ruine financière. Nous avons vu l’ensemble du mouvement MAGA qualifié de « représentant de l’extrémisme violent national » par le gouvernement. Et le fait d’être interdit sur Twitter n’est rien comparé à la persécution actuelle des participants au rassemblement du 6 janvier 2021.

Gardez un œil sur le Royaume-Uni. À l’instar des jours sombres de la Seconde Guerre mondiale, ce minuscule pays insulaire pourrait une fois de plus être le canari dans la mine de charbon pour prédire la survie de la civilisation occidentale.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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