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La Polynésie française veut protéger un million de km2 dans l’océan

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-Une plage de sable blanc, ratissée chaque matin sur l'île privée de Nukutepipi dans l'archipel des Tuamotu en Polynésie française le 18 juillet 2019. Photo de Mike LEYRAL / AFP via Getty Images.

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Le président de Polynésie française, Edouard Fritch, a annoncé vendredi le projet d’une « aire marine protégée de plus de 500.000 km2 » et des zones réservées à la pêche côtière sur une surface équivalente, lors d’un sommet sur les océans à Brest.
Le projet qui sera lancé cette année et devrait être finalisé d’ici 2030, concerna une zone « située dans la partie sud-est de notre zone économique », a indiqué M. Fritch lors de ce sommet à l’initiative du président français Emmanuel Macron.
« Un zonage côtier d’une superficie maritime de près de 500.000 km2 réservé uniquement à la pêche artisanale et vivrière sera finalisé avant la fin de l’année en relation avec les populations de nos archipels », a annoncé en outre le président polynésien.

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Le projet de cette zone dénommée Rahui Nui, « marque un retrait de 20% des zones de pêche professionnelle actuelle », a-t-il souligné.
L’ONG Pew Trusts y voit dans un communiqué « une avancée majeure pour la protection des ressources marines polynésiennes car les zones côtières concentrent la plus grande densité d’espèces marines ». 
Plus de 500.000 km2 d’aires marine protégée
« Ces nouvelles zones de protection réservées à la pêche artisanale permettront de résoudre les conflits d’usage entre les pêcheurs artisanaux et les pêcheurs industriels polynésiens », a estimé Winiki Sage, président de la Fédération des Associations Environnementales de Polynésie française, cité dans le communiqué.

-L’atoll de Toau, à environ 400 kilomètres de Tahiti dans l’archipel des Tuamotu en Polynésie française, le 14 octobre 2015. Photo GREGORY BOISSY/AFP via Getty Images.

Ces deux annonces portant sur un million de km2 marquent « une énorme victoire pour les écosystèmes polynésiens d’une richesse exceptionnelle », s’est réjouie la navigatrice Dona Bertarelli, dont la fondation soutient la protection des océans.
Edouard Fritch a également annoncé la création de « zones de mouillage obligatoire afin de limiter l’impact des mouillages sauvages sur nos écosystèmes fragiles ».