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Le ministre de la Santé favorable à l’interdiction des cigarettes électroniques « puffs »

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Des boîtes de cigarettes électroniques jetables "puffs".

Photo: DENIS CHARLET/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Le ministre de la Santé François Braun s’est dit « favorable » mercredi à l’interdiction des « puffs« , ces cigarettes électroniques jetables prisées des adolescents, et qui inquiètent médecins et autorités sanitaires.
« Oui, je suis favorable à l’interdiction des puffs » car elles « amènent une partie jeune de notre population vers le tabagisme », a déclaré M. Braun sur France Inter. « Le tabagisme, c’est un fléau, c’est 75.000 morts par an, je le rappelle », a-t-il ajouté.

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Le gouvernement entend « travailler avec les parlementaires » pour aboutir à cette interdiction, qui pourrait figurer dans la prochaine loi de financement de la Sécurité sociale ou dans « d’autres lois avant la fin de l’année », a précisé François Braun. La mise au ban des « puffs » pourrait s’inscrire dans le cadre du nouveau plan anti-tabac du gouvernement, prévu sur la période 2023-2028, selon lui.
Jusqu’à 20 mg/ml de nicotine
Avec ses saveurs enfantines, sucrées ou fruitées – « marshmallow », « ice candy« , « choco noisette »… – ses emballages aux couleurs vives évoquant des friandises et son prix modique allant de 8 à 12 euros pour 500 bouffées, la puff, qui existe sous une vingtaine de marques, inquiète car elle cible les adolescents, alors que la cigarette électronique est interdite aux mineurs.
« De plus en plus populaire sur les réseaux sociaux, elle a une image plutôt positive et inoffensive auprès des jeunes », alors qu’elle peut contenir jusqu’à 20 mg/ml de nicotine, substance addictive, et peut ainsi « être une porte d’entrée » vers la cigarette pour les adolescents, s’alarmait fin 2022 Alliance contre le tabac, groupement d’associations qui luttent contre le tabagisme.