Avant le G7, le syndicat Alliance presse le président Emmanuel Macron à « mieux faire » pour la police

Les policiers anti-émeute devant l'Hôtel du Palais de Biarritz.
Photo: : BERTRAND GUAY/AFP/Getty Images
47 policiers se sont suicidés depuis le début de l’année. Pour le syndicat Alliance, Emmanuel Macron, qui s’est dit « très vigilant » sur l’état de fatigue des forces de l’ordre, « doit pouvoir mieux faire » pour améliorer les conditions de travail des policiers, régulièrement dénoncées.
Les « blessures inacceptables » lors du mouvement des « gilets jaunes » tant chez les policiers que chez les manifestants « doivent nous conduire à repenser certaines méthodes d’intervention, à les relégitimer si besoin », a également déclaré le chef de l’État lors d’une rencontre avec l’Association de la presse présidentielle.
Plutôt que ces annonces, « Alliance Police Nationale aurait préféré entendre le président dire qu’il faut programmer un vrai plan de lutte anti-suicide », souligne le syndicat de gardiens de la paix dans un communiqué.
« Prison ferme avec mandat de dépôt » pour les agresseurs de policiers, « allégement de la procédure pénale », « paiement des heures supplémentaires » : le syndicat rappelle dans son communiqué les revendications déjà lues plusieurs fois et rappelées dans un rapport parlementaire dévoilé début juillet, qui dénonçait leurs conditions de travail « déplorables ».
La réforme des retraites à venir inquiète également Alliance, qui rappelle son attachement au « statut spécial » des policiers qui leur permet un départ à la retraite anticipé ou des bonifications ou majorations pour la retraite.
Les syndicats Alliance et Unité SGP Police-FO ont lancé un appel à un « barbecue de la colère » vendredi 23 août, à la veille du G7 à Biarritz pour « imposer en urgence une véritable loi d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure », annoncée par le gouvernement pour les prochains mois.

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