Les attaques contre les prisons montrent que les mesures carcérales « plus sévères » touchent juste, déclare François Bayrou

Le Premier ministre François Bayrou observe lors d’une visite du centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier, le 23 avril 2025.
Photo: OLIVIER CHASSIGNOLE/POOL/AFP via Getty Images
Les attaques contre des prisons montrent que les mesures carcérales « plus sévères » annoncées par le gouvernement pour les narcotrafiquants les plus dangereux « touchent juste », a estimé mercredi François Bayrou en visite à la prison de Saint-Quentin-Fallavier, en Isère.
« Ces attaques montrent que l’action du gouvernement et de l’État touche juste », a déclaré le Premier ministre devant la presse, en évoquant des « réseaux » qui se « croyaient en situation d’impunité » et « tout d’un coup, voient la perspective de sanctions plus sévères, plus rigoureuses, sans les moyens de continuer à exercer leurs activités néfastes depuis la prison ».
« 65 faits »
Quelque « 65 faits » d’agressions ou attaques diverses ont été commis depuis 10 jours, visant des centres pénitentiaires et leurs agents, a indiqué dans la matinée le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui accompagnait mercredi M. Bayrou au côté de son homologue de la Justice Gérald Darmanin.

Le Premier ministre François Bayrou, entouré notamment du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau (2e à dr.), s’adresse au personnel de l’administration pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier, le 23 avril 2025. (OLIVIER CHASSIGNOLE/POOL/AFP via Getty Images)
Une proposition de loi destinée à lutter contre le fléau du narcotrafic et qui pourrait être adoptée définitivement à la fin du mois, prévoit notamment de créer dans les prisons des quartiers de haute sécurité pour les criminels les plus dangereux. La prison de Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais, se prépare à accueillir à l’été 100 de ces trafiquants.
Avec cette visite, « il s’agissait aussi de montrer au personnel pénitentiaire qu’on était avec eux parce qu’ils sont en première ligne du plus difficile de la société, des plus dangereux de la société, et parce qu’ils sont notre dernier recours », a ajouté M. Bayrou.

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